Femme africaine, gardienne du continent, architecte du vivant
Il y a, dans les mains de la femme africaine, la mémoire des peuples et les graines de demain.
Elle a appris à tresser l’avenir avec des fils invisibles faits de résistance, de silence, de sagesse.

On l’a trop souvent réduite à des rôles imposés, oubliant qu’elle façonne le monde.
Par elle passent les chants, les rites, les danses, les contes, les panégyriques, les noms et les valeurs.
C’est elle qui transmet la langue, la terre, le respect.
C’est par elle que s’incarne l’éducation, la vraie : celle qui forge la conscience, qui détermine la place qu’on nous accorde qu’elle soit marquée d’admiration ou de mépris.
La femme africaine, c’est celle qui se lève avant tout le monde, qui se couche après tout le monde.
Celle à qui on a appris à s’oublier pour que la famille survive.
Celle à qui l’on a imposé d’encaisser en silence, et qu’on a ensuite qualifiée de “résiliente”.
Mais c’est aussi celle qui éduque et élève les grands hommes et les grandes femmes,
celle qui bâtit l’avenir dans l’ombre, celle qui ose, encore et toujours.
Celles qui ont désobéi.
Celles qui ont dit non.
Celles qui ont choisi de se battre, pour elles, pour leur pays, pour l’Afrique.
La femme africaine a inspiré les mots courage et force.
Elle est le cœur battant de la culture, l’architecte silencieuse du patrimoine,
le souffle du leadership de demain.
Aujourd’hui, je ne célèbre pas uniquement celle qui endure.
Je célèbre celle qui crée, sait, transmet et ose devenir.
Je célèbre celles qui enseignent dans des classes sans tableau,
celles qui dirigent sans costume, mais avec feu et intégrité.
Celles qui s’expriment dans des langues qu’on a voulu taire.
Celles qui portent leur voix et qui montrent la voie.
Celles qui écrivent, soignent, jugent, entreprennent, réparent, dansent, et inventent.
Celles qui se tiennent debout pour que nos voies comptent.
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Femme africaine, ton histoire ne commence pas dans la douleur. Elle commence dans la grandeur.
Et elle mérite d’être racontée, transmise, enseignée.
Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique a besoin de femmes debout.
Des femmes conscientes. Des femmes formées.
Des femmes qui osent allier héritage et vision, tradition et innovation.
Pas pour imiter le monde,
Mais pour le rééquilibrer.
Nous ne sommes plus ces visages réduits à des affiches.
Nous ne sommes plus celles à qui on répète : “ne rêve pas trop”,
“sois modeste”, “ton avenir, c’est ton mari”.
Non.

Aujourd’hui, nous sommes Présidente, Députée, Ministre, Cheffe de village, Experte, Artiste, Juriste.
Nous sommes tout ce que la société a dit qu’on n’a pas le droit d’être,
Nous sommes là.
Et nous prenons la place qui nous revient de droit.
Longtemps, on a tu nos noms, parce que nous étions femmes.
Mais aujourd’hui, nous les écrivons nous-mêmes.
Et entre les femmes d’hier et celles d’aujourd’hui,
il n’y a pas de rupture.
Il y a une chaîne, un passage de témoin, une promesse :
celle de continuer à transmettre, à éveiller, à construire.
Bonne Journée Internationale de la Femme Africaine.
Que cette journée soit un hommage, mais surtout un appel à éduquer, à former, à libérer.
Car former une femme, c’est éveiller un peuple.
Et réconcilier une femme avec son identité culturelle, c’est sauver un continent.
✍️ Ahouefa Vigan
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