Ils reviennent maintenant
Ceux qui nous ont quittés il y a longtemps
Ceux qu’on a pleuré et qu’on continue de pleurer
Ceux qu’on ne peut jamais oubliés
Ces souffles de vie
Arrêtés à l’infini
Ces êtres qui nous sont si chers
Ceux-là qu’on ne voit plus pour de vrai
Quand sonne le glas
Rien ne semble plus avoir de place
Tout retourne à la poussière
Tout ce qui a une vie est éphémère
Pleurer on ne peut
Ne pas partir c’est ce que tous veulent
Qui pour décider de notre sort ?
Dans ce monde où nous tous sommes dehors
Mourir c’est renaître
La mort est notre seule raison d’être
On ne peut s’en passer
On ne peut qu’accepter
Ils reviennent tous
On dit qu’ils sont à présent tous des saints
Ils ont déjà accompli leur destin
Ils veillent sur nous tous
Leurs souffles voyagent
Sur la terre ils nagent
Ils sont toujours là
C’est nous qui ne les voyons pas
Ils sont nos protecteurs
On leur doit honneur
Ils sont avec nous
Ils nous protèges de tout.
À tous ceux qu’on refuse d’oublier,
Ceux dont les images refusent de s’effacer.
À tous ceux qu’on a pleuré un soir,
Et qu’on continue de pleurer avec désespoir.
À tous ceux qui nous ont brisés par le lourd silence de leur absence,
À tous ces silences qui parlent plus que la présence.
À toutes ces belles âmes qu’on a vues s’éteindre,
À tous ces cœurs vivants qui continuent de geindre.
À tous ces souvenirs qui laissent des larmes à leur passage,
Ces moments inoubliables qui nous semblent aujourd’hui un mirage.
À toutes ces mains qu’on a tendrement caressées,
Et qui aujourd’hui se sont décomposées,
Dans les tréfonds des cimetières,
Où ceux qui nous ont quitté se terrent.
Leurs corps oui, mais leurs âmes sont autant vivantes,
Que nos lamentations passent souvent comme insignifiantes.
À toutes ces espérances qui ont revêtu la sombre robe,
Qu’offre la Faucheuse à ceux et celles qu’elle nous dérobe.
À tous ces amours, ces amitiés inachevés,
Ces flammes qui vacillent dans l’ombre et sur les sentiers
Des rêves brisés, des absences inexpliquées.
À tous ceux qui sont partis sans dire au-revoir,
Ceux qu’on a vu un matin et qui se sont envolés dans le noir.
À toutes ces promesses ensevelies avec le sourire de leurs propriétaires.
À tous ceux qui attendaient notre réussite,
Mais qui aujourd’hui n’existent plus.
À Michelle ma soeur devenue lumière,
Et Rosine ma grande mère, celle dont j’étais l’époux.
À celui que je n’ai pas connu mon grand-père,
À Trinité mon modèle, le seul porteur du gène philosophique,
À Guy et Paulin ceux que j’aurais voulu connaître.
À Andréas ma grande mère, ma seconde épouse.
À toutes ces personnes qui ont laissé sur mes lèvres le goût d’inachevé.
À toutes ces absences qui parlent plus que la présence,
À tous ces absents-présents qui continuent de vivre,
En moi, en toi, en nous et ce, à l’infini.
À toutes ces larmes qui continueront de couler,
Malgré nos multiples efforts.
À tous ces corps oubliés et devenus poussière.
Enfin, à tous ces absents qui peut-être sont devenus des saints,
Je vous rend hommage et j’invoque sur vous la lumière éternelle.

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