La deuxième édition du Festival International du Livre et des Arts assimilés du Bénin (FILAB) s’est ouverte à Cotonou, jeudi 10 octobre. Initié par le promoteur littéraire et écrivain Komi Ezin, cette rencontre annuelle rassemble de nombreux acteurs de la chaîne du livre et des arts. Pour l’édition 2024 de ce festival, les participants échangent autour de thématiques importantes, centrées sur l’économie du livre et des arts.
C’est la splendide salle Aimé Césaire de la bibliothèque de Bénin Excellence de Godomey qui a accueilli dans la matinée du jeudi 10 octobre la conférence inaugurale de l’édition 2024 du FILAB. Ouvert un peu après 09h, par l’hymne national du Bénin et du Gabon, pays invité d’honneur, cette deuxième édition a rassemblé environ une vingtaine de pays autour de : “La contribution du livre et des arts dans l’économie de l’industrie culturelle”.
Après l’exécution des hymnes nationaux s’en est suivi successivement les discours inauguraux du directeur exécutif, Dr Aliou Djialiri, de la Bibliothèque Bénin Excellence, du chef délégation du pays invité d’honneur, Rosny Souaga et du président du Filab, Komi Ezin.
Les activités prendront fin, samedi 12 octobre prochain. Au total, trois jours pleins sont dédiés à la culture, aux arts et à l’innovation littéraire suivant un programme soigneusement détaillé. Au menu :
- des concours littéraires et de langues nationales,
- des conférences-débats ;
- des tables rondes ;
- des cafés littéraires ;
- des ateliers d’écriture ;
- des démonstrations artistiques ;
- des projections cinématographiques ;
- des ateliers de formation et du cinéma en live.
Cette deuxième édition met un accent particulier sur l’économie du livre à travers le continent dans le but de favoriser la croissance économique. Celle-ci conduira indubitablement au développement durable grâce aux nombreuses opportunités présentes sur le continent dans nos différents pays.
Ce qu’il faut fondamentalement retenir du panel inaugural de l’édition 2024 du FILAB c’est le rôle important que jouent les médias et les décideurs dans l’économie du livre. Ces derniers, notent les panélistes, ont un apport considérable pour l’essor du livre et donc de sa contribution économique. Pour que ces piliers soient vecteurs de développement, il faut une politique solide et bien réfléchie.
A cet effet, ils recommandent l’amplification des événements et du lobbying du livre. Ces actions sont importantes pour développer l’industrie du livre. Le livre contribue à l’identité d’un pays, il est donc important d’y veiller.
Modéré par Esckil Agbo, ce panel est animé par l’écrivaine béninoise Adélaïde Fassinou, l’ingénieur et écrivain camerounais Armand Claude Abanda, titulaire de la chaire Unesco Afrique centrale, l’écrivain et président du FILIGA Rosny Souaga Nkoukou et prof Marina Myriam Ondo, auteure, enseignante et conférencière.
A la suite de ce panel, les participants ont eu droit à un atelier de contes, poésies, chants animé par le poète Bravo. S’en est suivi le café littéraire-dédicace des Éditions Légende.
La journée du vendredi 11, la deuxième, s’annonce très alléchante et riche d’activités.