«Il ne sert à rien de préparer le plus succulent des repas s’il n’y a personne pour le déguster et le savourer correctement. Alors, merci à toutes ces belles âmes qui, malgré le temps chargé, trouvent le temps de lire mes œuvres et qui me soutiennent d’une manière ou d’une autre.» Sindji Maxime HOUESSOU
Bonjour à tous chers lecteurs. Aujourd’hui, nous avons décidé de porter notre torche littéraire sur un féru de littérature : le passionné de littérature Maxime HOUESSOU.
Actuellement en cinquième année à la faculté de médecine de l’Université de Parakou et né le 14/05/2001 précisément un lundi, Sindji Maxime HOUESSOU est un écrivain (poète, romancier, nouvelliste et dramaturge) en langue française qui puise le plus souvent son inspiration de la tristesse, la mélancolie, du morose, négatif, etc.
Admirateur de nombreux écrivains, surtout africains tels que le feu Jean Pliya, le célèbre Abdel Hakim Laleye, Wolé Soyinka…, il eut le CEP, le BEPC (MC), le Baccalauréat (série D) respectivement en 2011 à l’école primaire privée Le Génie (Cotonou), 2015 au collège d’enseignement général de Kraké-Plage (Sèmè-Kraké) et 2018 (toujours à Sèmè-Kraké).
Prix et distinctions
Il a participé à plusieurs concours littéraires comme le FESVASLA (Festival Vacances Slam) de MAO’s Plume Organisation dont il est finalement devenu membre… Il a participé aussi au challenge Top Plumes Chrétiennes à la fin duquel il finit 13 ème en 2022.
Avec son œuvre Mon Amour, Ma Blessure dans la catégorie Roman du Prix international Immaculée Éditions 2022 organisé par Immaculée Éditions, il fut 7ème et 7ème aussi de la catégorie Roman de la première édition du PLICRAA (Prix Littéraire International Codjo Rodrigue Abel ASSAVEDO) avec son œuvre Journal de Yonnouvi, l’orpheline navrée.
En 2023, il finit premier de la catégorie Nouvelles de la deuxième édition du Prix Littéraire International Codjo Rodrigue Abel ASSAVEDO avec son œuvre intitulée Olé Olé .
Bref aperçu de «Journal de Yonnouvi, l’orpheline navrée »
Comme l’indique son titre, le roman Journal de Yonnouvi, l’orpheline navrée est un livre relatant la vie de Yonnouvi WEGBEWHAN, une adolescente orpheline de père dont la mère s’est remariée à son oncle comme le veut leur tradition. L’oncle, au fil du temps, a maltraité la mère et la fille tant sur le plan physique, moral que sexuel.
Peur de subir les courroux de son oncle et de son mari pour respectivement Yonnouvi et sa mère, les deux gardèrent le silence jusqu’au jour où elle (Yonnouvi) finit par être violée par l’oncle et perdit sa mère. Elle décide de se suicider pour échapper à ce destin triste de sa vie mais avant cela, elle prit le soin d’écrire son journal…
L’écriture : débuts
L’amour de Sindji Maxime HOUESSOU pour la littérature/écriture naquit pendant qu’il était encore au collège, précisément en temps de puberté/adolescence. Il fit donc ses débuts à l’aide de son journal dans lequel il notait ses sentiments, ses émotions, ses ressentis , poèmes, contes jusqu’au jour où il apprit que le célèbre écrivain Wolé Soyinka était un médecin.
Alors, ce fut un gros coup de pouce qui lui fut apporté dans cet art. Il décide donc de vivre, s’évader, apporter un plus aux autres de mille et une manières tout en les divertissant par l’écriture.
Après tout, le roman devient finalement son genre littéraire préféré car il trouve qu’«Avec le roman, on a la possibilité de découvrir tous les autres genres. Je peux me permettre de dire que le roman est comme une planète du système solaire sur laquelle l’on peut trouver les autres planètes de ce système»
Il faut aussi noter que mis à part son amour pour la santé, pour le sauvetage et pour l’amour du prochain, à ses heures libres, Maxime HOUESSOU le passionné littéraire est graphiste, écrivain de l’ombre et aussi compositeur, pianiste et flûtiste; ce qui témoigne de son idylle pour la musique.
Ses projets pour la promotion de la littérature
Il affirme en avoir assez et les énumère comme suit :
✓ Promouvoir la littérature africaine à travers des concours littéraires (écrit comme oral) entièrement gratuits dont les critères de sélection seront le talent mis en jeu et rapportant de prix très motivants aux participants. Aucune vote en ligne gratuite ou payante n’aura lieu car les votes en ligne n’avantagent, souvent, que les populaires.
✓ organiser des évènements permettant la rencontre des écrivains entre eux pour des échanges d’idées, de conseils, astuces…;
✓ créer une ONG qui aidera les jeunes talents à avoir la chance d’éditer leurs œuvres à tant et qui les promouvra afin de leur permettre de faire rayonner, de peindre et de transformer le monde positivement et ce, avec leurs plumes et talent.
✓ créer un site où les écrivains africains pourront publier leurs œuvres et les monétiser
» Lire un ouvrage de 400 pages en deux jours » : son avis
« Personnellement, je n’arrive pas encore à le faire et qui sait ? Peut être que je n’arriverai jamais à le faire. Toutefois, ce n’est pas impossible. Si je dis que peut-être que je n’arriverai jamais à le faire, c’est parce que quand je lis un livre (peu importe le genre, l’auteur…), je prends le temps de m’assurer que je le lis et le comprends sous tous ses angles et aussi d’analyser le style ou les styles utilisés par l’auteur dans son œuvre.
En disant cela, je n’insinue pas que ceux qui lisent un livre de 400 pages en deux jours ne font pas une bonne lecture. Loin de moi cette pensée. Chacun à sa manière de lire, d’analyser et de comprendre un livre. »