Dans cet ouvrage de 365 pages François MATTEI présente le président Camerounais Paul BIYA comme un héro. Son ambition n’est autre que de révéler des aspects secrets de cette figure énigmatique dont la destinée est hors du commun. LE CODE BIYA de François MATTEI est paru chez BALLAND en 1992.
François MATTEI présente Paul BIYA ici comme un homme puissant et sage. Pour lui, durant tout le règne de Paul BIYA au pouvoir, celui-ci n’a montré jusqu’ici aucun moment de faiblesse dans les combats furieux qui lui étaient livrés, pour le salir, le diminuer, ou le tuer.
Pendant l’année 1992, où Paul BIYA réussit à tirer le Cameroun du danger du conflit civil et de l’explosion, c’est pour son épouse Jeanne Irène qu’il ne peut rien. Sa compagne depuis trente ans, celle qui a vécu son ascension et sa réussite, succombe à une longue maladie, le 29 juillet 1992.
A cet effet, des opposants en profitent pour l’accabler de tous les maux, sans la moindre compassion ni le moindre respect pour sa douleur. Il ne dit mot, on imagine que sa douleur est vive. Va-t-il craqué ? Se retirer de la compétition électorale qui vient en octobre de la même année ?
C’est mal le connaître. Démissionner à ce moment, c’est détruire l’œuvre d’une décennie. Le président Paul BIYA qui gagne sa première élection pluraliste trois mois plus tard, est un homme seul. Quand le tumulte de la vie publique s’éteint, à la fin de chaque journée, il devient trop grand, cet immense palais d’Etoundi.
Sa tristesse inspire, au bout de quelques mois, les approches de certains membres de son entourage pour lui recommander telle ou telle brillante jeune femme, aussi belle que diplômée. On cherche à le caser, si possible avec une proche parente, ou la fille d’amis intimes. Il n’est pas dupe du manège. Il sait que derrière chaque proposition, il y a une envie de le contrôler.
Paul BIYA ne cherche pas, on s’en doute. Le gentleman est un séducteur passif, qui intéresse les femmes naturellement par sa distinction policée. Il est resté, et sa position, il en est bien conscient, décuple encore sa séduction.
Les meilleures femmes dans les meilleures familles lui sont promises. Mais là aussi, il surprend son monde et jette son propre choix sans tenir compte d’aucun critère « socialement correct » .
C’est à un baptême, au milieu de centaines de personnes, qu’il aperçoit Chantal VIGOUROUX. Il ne voit qu’elle. Elle est gaie, très jolie, fille d’un ancien militaire français et d’une camerounaise. C’est une fille du peuple, pleine de spontanéité, qui a gagné des concours de beauté, participé à des défilés de mode.
Elle a des jumeaux en bas âge, Franck et Patrick, mais elle est seule. Une femme moderne et pleine d’énergie. Paul BIYA s’arrange pour se la faire présenter. Il en tombe amoureux immédiatement.
Il est important de fréquenter par la documentation et l’écriture ses élites afin de ne pas se fier aux on-dits ‘’KONGOSSA’’ dit sur des élites comme Paul BIYA. Cette approche pourrait tordre le cou à nombre d’idées fausses très souvent répandues injustement sur notre élite.
EBAGNE BEKEMEN SÉVERIN