Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 
Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 

Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 

Une voix une Histoire est une plateforme dans l’ère de son temps. Elle bouge, est très dynamique, explore sans cesse des horizons différents et en outre, sa fondatrice reste très facile d’accès malgré sa charge de travail considérable.”

Martine SABLON PLOCOSTE (MP) est une écrivaine antillaise et autrice du livre JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi. Dans cet ouvrage publié aux éditions Une Voix Une Histoire, elle évoque un thème très pertinent, l’éducation des enfants (filles.) Elle met en parallèle l’éducation d’une mère dans les années 70 et celle qu’elle donne aujourd’hui à sa fille. Nous recevons pour le compte de cette interview cette magnifique plume. 

LDL : Martine Plocoste, pourquoi avez-vous choisi d’écrire cet essai en créole, une langue qui est parfois sous-représentée dans la littérature ? Qu’est-ce qui vous a inspiré à utiliser cette langue pour ce projet particulier ? 

MP : La raison est simple. Il s’agit de ma langue maternelle. Elle est belle, poétique, imagée, musicale et tellement métaphorique. Je reste toujours émerveillée, comme une petite fille devant ceux qui l’utilisent dans leurs divers écrits et aussi devant les discours des anciens qui ne manquent pas d’y mettre des paraboles ou des mots à double sens que je dois décoder. J’avais envie qu’aujourd’hui voire demain, les jeunes et les moins jeunes lisent, écoutent, et utilisent la langue avec autant de plaisir que moi. 

LDL : Vous avez publié l’audiobook de cet essai chez Une Voix Une Histoire. Qu’est-ce qui motive ce choix ? 

MP : L’idée de l’audiobook vient de madame Geneviève Zébus, ma conseillère éditoriale et c’est elle qui m’a mise en contact avec la responsable de Une Voix Une histoire. Je la remercie vraiment pour l’idée et le choix car si les audiobook existent depuis des années maintenant, Une Voix une Histoire est « unique ». 

Première plateforme mettant en valeur les auteurs guyano-caribéens, Une voix une Histoire est une plateforme dans l’ère de son temps. Elle bouge, est très dynamique, explore sans cesse des horizons différents et en outre, sa fondatrice reste très facile d’accès malgré sa charge de travail considérable. 

Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 

LDL : Écrivaine chevronnée, vous êtes certainement une lectrice vorace. Quel est à votre point de vue, l’intérêt pour un lecteur d’écouter des livres audios et comment l’expérience de l’audiobook diffère-t-elle de la lecture traditionnelle ? 

MP : Écrivaine chevronnée, non. Pas du tout. J’écris énormément pour le support de mes mises en scène. J’ai adapté aussi des livres pour la même raison mais j’ai peu publié. Ce n’est que depuis peu que j’ai décidé de publier mes écrits. L’audiobook (liv-palé) et le livre papier (liv-maké) traditionnel sont plus que complémentaires. Je dirais que ce sont deux frères jumeaux, qui peuvent fonctionner indépendamment l’un de l’autre mais qui s’enrichissent chacun l’un à côté de l’autre. Je jalouse mon rapport au livre papier. Cependant le livre audio permet de toucher tout d’abord un public qui est exclu du livre papier. Je devine en particulier la joie des enfants non-voyants qui peuvent entendre une multitude de livres qu’ils peuvent choisir eux-mêmes ou écouter sans être tributaires d’un autre. Il y a aussi tous les petits qui ne lisent pas encore et tous les grands qui ont des difficultés face à l’écriture. Écouter un livre tout en suivant des yeux l’histoire écrite, aide à l’apprentissage de la lecture quelle que soit la langue. Pour tous ceux qui ont du mal à trouver un temps à consacrer à la lecture, le livre audio est un bien précieux. L’audiobook permet aussi de « lire » beaucoup plus de livres en un temps record. Il peut vous suivre partout, est ultra léger et prend très peu de place. Il vous permet de prendre connaissance d’ouvrages tout en vous adonnant à d’autres tâches. « Ponmoun pé ké di ankò : « an pa ni tan oben an pa sa li kréyòl » ». (Personne ne pourra plus dire : « je n’ai pas le temps ou encore, je ne sais pas lire le créole ».) 

L’audiobook permet vraiment à « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ, Fanmi yè, Fanmi jòdi. » d’étaler tous ses atouts car l’histoire est très vivante. Elle interpelle le lecteur/auditeur, l’invite à chanter, à répondre, à réfléchir… et lui laisse des temps de réponse. D’autre part, celui-ci entend l’air des différents chants, la voix des différents personnages. Il peut facilement prendre leur place dans les nombreux dialogues. 

LDL : L’essai explore des thèmes d’éducation, en particulier les différences dans les approches éducatives de la mère et de la fille. Comment ces thèmes sont-ils traités dans votre livre et quelles réflexions espérez-vous susciter chez les lecteurs ? 

MP : La mère (Awmèl) a eu sa fille (Mayénèl) très tard. Elle appartient donc à une période où la plupart des parents et des institutions ne plaisantait pas avec l’éducation des enfants. Peu d’enfants à mon avis échappaient à la règle du « Maché dwèt (marcher droit) ». J’espère susciter des réflexions, amener à discuter, à décortiquer même l’éducation d’hier et chercher si toute l’éducation du temps de la mère de Mayénèl est à rejeter (« jété an hazyé ») d’une part et d’autre part, voir si toute l’éducation d’aujourd’hui est à embrasser. Misyé Ranm, un voisin, personnage central dans l’histoire car il est très « véyatif » c’est-à-dire qu’il voit tout et ne laisse rien passer, dépeint chaque personnage mais ne porte aucun jugement. Chaque auditeur et/ou lecteur doit à partir des ressentis générés par l’écoute, la lecture et les différents « bokantaj » (« échanges ») faire ses propres opinions et trouver solutions ou ouvertures entre les différentes éducations. Les adultes ont chacun une vision de l’éducation à donner aux enfants. J’ai donc forcément la mienne. Est-ce celle-là qui garantira un équilibre aux enfants actuels ? Je n’en sais rien et c’est pourquoi, il est pour moi essentiel d’ouvrir le débat pour l’épanouissement des jeunes et un « Vivre Ensemble » harmonieux. Un débat entre adultes-adultes, enfants-enfants et entre adultes et enfants. 

Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 

LDL : Votre audiobook chez Une Voix Une Histoire met en évidence les conséquences des choix éducatifs de la mère, en passant de la stricte discipline à la permissivité. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ces conséquences et comment elles se manifestent dans l’histoire ? 

MP : Dans l’histoire, nous avons trois éducations différentes. Celle très dure de la grand-mère de Mayénèl, celle de la mère de Misyé Ranm, similaire de celle d’Awmèl mais avec quelques particularités et celle très permissive de la mère de Mayénèl qui ne souffre aucune remarque de quiconque vis-à-vis de sa fille. « Kon an ka èspliké adan istwa-la, Awmèl, sé on « manman-poul ou !»… Lanmou a-y pou fi a-y, Mayénèl, té tini yenki dé plas é menm manno, papa Mayénèl, té ka pwan bon plon adan sa…) (Comme je le décris dans l’histoire, Awmèl, est une vraie mère poule !… Elle porte à Mayénèl, un amour exclusif. Et même, Manno, le propre père de Mayénèl n’a aucun droit à la parole…) Les conséquences d’une éducation très permissive sont, je crois, facilement prévisibles mais je laisse aux lecteurs-auditeurs le soin d’en débattre. Dans le livre, Misyé RANM suit les « dékatman » (comportements) de Mayénèl de sa naissance à l’âge de 13 ans. Je préfère là aussi, si vous me le permettez, laisser, aux lecteurs-auditeurs le plaisir de découvrir les différents comportements de Mayénèl, mais je leur dirai que sa mère est « ozabwa » (dépassée) et n’arrive plus à la gérer seule. 

LDL : Votre livre a-t-il été bien accueilli du public ? Vos auditeurs/lecteurs parviennent-ils à s’identifier à votre production littéraire ? 

MP : Le livre traite d’un thème d’actualité et qui le sera toujours d’ailleurs. Il répond à un besoin donc, il ne peut que recevoir l’assentiment du public qui trouve avec lui, un outil très utile pour ouvrir des discussions sur « l’éducation », « la famille restreinte et élargie », « les liens intergénérationnels » et « des comportements particuliers ». Je suis agréablement surprise par les réactions des jeunes (dès 6 ans) et des ados. Je ne m’attendais pas à leur enthousiasme pour traiter de l’éducation et encore moins à leur niveau de connaissances sur l’éducation du temps de leurs grands-parents et parents d’ailleurs… J’ai été surprise aussi de leur grande maturité pour porter un jugement et formuler des critiques. Mes écrits traitent, en général, de sujets de société. De ce fait, chacun peut s’identifier lui-même ou identifier un parent, un ami etc… 

LDL :  Comment voyez-vous la croissance des personnages, en particulier Mayénèl ? 

MP : Mayénèl reste égale à elle-même jusqu’à ses 13 ans. A cet âge survient un événement important dans sa vie qui la pousse à s’interroger… À mon avis, Mayénèl grandira et ne sera plus jamais la même. Et c’est bien le but recherché à travers cet ouvrage qui stipule que tout le monde peut changer… La mésaventure de Mayénèl servira à tous les personnages du livre mais aussi à tous ceux qui entreront dans son grand « lakou » ou « Gran Fanmi » (dans son cercle familial élargi). 

A ce moment, un des proverbes de Misyé RANM : « Planté léti pou-w rékolté léti » « Si tu veux récolter de la laitue, sème des graines de laitues» (Dans ta vie, plante les graines que tu veux voir germer). 

Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 

LDL : En écrivant en créole, vous mettez en avant l’importance de cette langue. Comment la langue créole contribue-t-elle à la compréhension et à la portée de votre essai ? 

MP : Écrire en « kréyòl » ne devrait pas être une curiosité, ni une volonté de montrer une importance quelconque mais un choix. Cependant, ce choix participe effectivement à la promotion de la langue « kréyòl » pour diverses raisons que nous n’évoquerons pas ici car hors sujet. Les personnages de mon livre ont la chance de s’exprimer librement dans leur langue maternelle qui est le « kréyòl »… Même quand la mère de Mayénèl s’adresse à ses enseignantes, elle utilise sa langue. Or dans l’enceinte de l’école suite à des interdits officiels et de nombreuses brimades pendant de longues années (dès la création de l’école chez nous) sur l’utilisation du « kréyòl, il est coutume de s’exprimer en français. Mais la mère de Mayénèl est hors d’elle et dans ses moments de colère, en dehors de toute insolence, c’est sa langue maternelle qui prend le dessus. Son identité propre ressurgit. Pour spécifier ce fait chez nous, on dit : « An pwan zépon natirèl an mwen ». Autrement dit, j’ai enlevé tous les habits empruntés et je me suis revêtu de mes propres habits. Mon « moi » s’est retrouvé et a repris le dessus. En français, on dirait : « chassez le naturel, il revient au galop. » La langue créole participe à la compréhension et à la portée du texte dans le sens où, les personnages utilisent des proverbes, des expressions, des images, des onomatopées, une intonation qui ne peuvent être traduits dans une autre langue sans dénaturer leurs pensées, expressions et être propre. A travers leur langue, nous pouvons les projeter sur scène et voir leurs gestes et mimiques. Nous pouvons les voir vivre… 

LDL : En explorant les thèmes de l’éducation et de la famille (l’identité), votre livre peut évoquer des questions plus larges sur la société. Comment espérez-vous que votre œuvre contribuera à ces discussions ? 

MP : Je souligne que je parle d’éducation et de famille sur deux générations mais à travers une famille : celle de « Mayénèl ». Lors de la première présentation au public, j’ai entendu, avec bonheur, un sociologue très connu expliquer que « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi yè / Fanmi jòdi est une véritable « anthropologie » qui devrait rentrer dans chaque famille guadeloupéenne. 

Misyé Ranm décrit l’éducation d’Awmèl, la mère de Mayénèl, sa propre éducation…mais c’est aussi son enfance qu’il retrace à travers un art de vie, une culture propre (« mès é labitid a moun-bwa ») (mœurs et coutumes des habitants de la campagne) qui ont laissé leur place quelques années plus tard à d’autres manières de vivre avec Mayénèl et sa mère… Si les thèmes principaux sont : éducation et famille, le livre est effectivement une porte d’entrée sur d’autres thèmes de société tels que : les mœurs et coutumes d’antan, les jeux d’enfants des années 70, l’écologie… En dehors d’éducation et de famille, j’ai déjà été invitée par des lecteurs pour débattre autour de mon œuvre sur la transmission. La dernière invitation était une journée autour du patrimoine vivant. J’espère être invitée encore pour des échanges en priorité sur les thèmes dominants (éducation et famille) mais il me plairait d’échanger autour de toutes les thématiques soulevées dans le livre. 

Entretien avec Martine Plocoste autrice chez Une Voix Une Histoire de l’audiobook « JAN MAYÉNÈL LÉVÉ Fanmi Yè/ Fanmi Jòdi » 

LDL : En quoi la culture et l’héritage guadeloupéens (martiniquais) ont-ils influencé votre écriture ? Comment ces influences se manifestent-elles dans votre essai ? 

MP : La culture et l’héritage « gwadloupéyen » sont intrinsèques à mon être et transparaissent donc dans mes écrits. Dans une de mes poésies publiée (dans une œuvre collective) par exemple, il est question de : « anman » ou « manman » (de « mamans ». Je décris à travers elle, les conditions de vie difficile de plusieurs manmans et je profite pour rendre hommage aux mères qui n’ont pas enfanté mais qui ont élevé les enfants des autres (ceux de parents, amis, ou voisins…) « Le Code Noir » constitue la base de mon premier livre « Deux Jeunes Amies An Tan Lèsklavaj ? » c’est une vérité historique que je relate de manière particulière à travers deux jeunes filles. Cette histoire concerne d’ailleurs, aussi bien la Guadeloupe que la Martinique, la Guyane et tout territoire ayant été régi par le Code Noir ou ayant connu l’esclavage… C’est aussi l’occasion d’évoquer la richesse historique et culturelle de l’Afrique. 

LDL : Pour finir, pouvez-vous nous en dire plus sur vos projets futurs ? Avez-vous l’intention de continuer à écrire en créole et de travailler avec Une Voix Une Histoire sur d’autres audiobooks ? 

MP : Merci ! Oui. J’ai l’intention de continuer à écrire en « kréyòl » et en français aussi et de continuer bien sûr à travailler avec Une Voix Une Histoire sur d’autres audiobooks. Et, je vous remercie beaucoup. 

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