Dans les temps anciens, au moment où les hommes vivaient en parfaite harmonie avec les animaux, chacun œuvrait de manière à rendre le vivre ensemble plus harmonieux. Les animaux et les hommes étaient divisés en deux groupes et chaque groupe avait son rôle à jouer. Au sein des animaux, il y eut également une division regroupant les animaux capables de voler dans les airs et ceux qui possédaient une parfaite maîtrise de la terre.
Les hommes avaient donné comme tâche aux animaux volatiles de toujours intercepter les menaces qui seront au-dessus de la terre. Ceux qui possédaient une habileté à mouvoir sur terre ont été désignés pour seconder les hommes dans leurs différentes tâches. Il eût un soir et un matin, c’était le premier jour où ils créèrent une communauté où tous avait un rôle à jouer.
Parmi les animaux, le lion était toujours désigné pour la gestion des plus grandes activités. Il savait dominer ses semblables et imposait le respect. Le lion était donc chargé d’être un élément qui favoriserait la communion entre les animaux. Les hommes étaient heureux d’avoir porté leur choix sur le lion. Le deuxième jour, les hommes ainsi que les animaux lors d’une assemblée, ont décidé de mettre un terme aux petites querelles qu’il y avait des deux côtés. L’agneau fut désigné comme le porte parole des animaux, car tous voyaient en lui un modèle.
Après sa défense, ils parviennent à la conclusion que certains animaux constituent des handicaps pour la bonne cohésion de la société. Chose qui fut également approuvée du côté des hommes. Les hommes de communs accords avec les animaux décidèrent de créer un tribunal. Ce dernier aura pour but de rendre justice.
Cependant des voix s’élevaient des deux côtés et disaient que les querelles ne pouvaient jamais être évitées. Et comme cela avait été dit, un affrontement éclata entre les membres de chaque groupe. Certains animaux croyaient fort et dur qu’il fallait trouver un moyen pour résoudre les différends. C’est au cours de cette discussion que les hommes ainsi que les animaux découvrirent que la question de cohésion tenait à cœur aux membres des deux groupes.
D’autres voix s’élevèrent également à leur tour, c’était la voix des pessimistes. Ils pensaient que le bon vivre ensemble nécessitait trop d’efforts. Donc qu’il était impossible de régler les querelles. C’est alors qu’ils décidèrent de procéder à un vote. Malgré le nombre important de personnes qui voulaient à tout prix la paix, le rang de ceux qui pensaient que c’était une tâche vaine ne faisait que grossir. Et cela conduisit alors à séparer les animaux qui ne voulaient pas la paix de ceux qui désiraient la paix.
Au début, cette idée plût à bon nombre d’animaux et d’hommes mais au fil des jours, les animaux réclamèrent leurs pairs. Ils voulaient retrouver leur environnement d’origine. Pourtant bien avant cette séparation, de nombreux animaux clamaient que c’était une bonne idée de mettre de côté ceux qui pensaient que le bon vivre ensemble était difficile.
Le troisième jour, de commun accord, hommes et animaux convoquèrent de nouveau une réunion mais cette-fois ci, le lion n’était pas présent. L’absence du lion à la réunion, bouleversa plus d’un. Il fut décidé au cours de cette réunion que la vie reprendrait son cours normal et que chacun contribuerait à maintenir la paix au sein de sa famille.
Des jours ainsi que des mois passaient ; les hommes ainsi que les animaux virent que le bon vivre ensemble nécessitait des efforts. Les mois qui ont suivi après la réunion du troisième jour furent des mois de troubles et de conflits dans le camp des hommes et celui des animaux.
Les hommes décidèrent d’instaurer des lois qui pourraient contraindre chacun à œuvrer pour le bon vivre ensemble. Chose faite donc et après que cela fut fait, les hommes remarquèrent que respecter les lois qu’ils se sont établies n’étaient pas non plus chose facile. Alors ils délèguent des tâches à chacun. Chacun avait donc un rôle à jouer, un rôle qui lui a été attribué par la loi.
Les colombes avaient pour rôle de veiller à ce que les valeurs comme la paix, le respect et l’amour règne entre chaque habitant. Les fourmis ainsi que les abeilles quant à elles devraient être des symboles de solidarité et d’entraide. Le but principal de toutes ces répartitions était de favoriser la paix et le bon vivre ensemble entre les habitants. Malheureusement les conflits se faisaient croissants et chaque habitant se sentait de plus en plus menacé.
Les colombes décidèrent alors de tout faire pour maintenir la paix stable. C’est ainsi qu’elles décidèrent de passer chaque matin chez chaque habitant et lui porter une nouvelle de paix. Elles y allèrent avec des mots de paix et de tendresse, incitant les cœurs à la culture de la paix.
Elles ne parviennent malheureusement pas à maintenir cette dernière. Mais elles ne cessaient non plus d’exhorter les habitants. Les animaux cédèrent à la violence et les plus forts dominaient les plus faibles. La vie devient alors invivable et les hommes furent obligés à leurs tours d’user de la force et se mirent à consommer certaines espèces animales.
Les animaux s’éloignaient donc des hommes. Malgré cela, les colombes continuaient chaque matin d’annoncer leurs nouvelles de paix avec la foi que la paix reviendra et que les hommes et les animaux vivront de nouveau ensemble.
Les querelles ne disparaîtront jamais entre les hommes. Mais avec des actes et des paroles d’amour répétés, le monde deviendra un véritable nid de paix. La colombe annonce l’espoir, elle rappelle à l’homme qu’il doit continuer d’œuvrer pour la paix.
Leçon : Il est important d’œuvrer pour la paix, et les différents obstacles ne doivent en aucun cas nous empêcher de courir vers nos rêves.
Régis Mahougnon HANTAN
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