Dans la société, il est remarqué avec tristesse que c’est seulement et uniquement la femme qui est tenu toujours coupable dans n’importe quelle situation. C’est dans ce cadre précis que l’auteur de cette œuvre littéraire « rêve brisé », Kadiatou Kaba fait entendre la voix de toutes les victimes à travers son roman.
Une fille est violée c’est de sa faute à elle, une femme est battue par son mari c’est de sa faute a elle, un divorce est prononcé c’est de sa faute à elle, une fillette est violée c’est la faute à la maman. Et le pire dans cette histoire est que, quand elle, cette pauvre femme décide de prendre son destin en main, ou de se confier aux autres, elle est très malheureusement mal comprise.
Par son courage et sa volonté, Kadiatou Kaba née le 3 février 1998 à Conakry en République de Guinée, elle a fait son parcours universitaire à l’université de Kofi-Annan de Guinée, en plus d’être une écrivaine de deux œuvres littéraires (cœur meurtri qui est son premier roman et rêve brisé le second), elle est également journaliste à la Radio nationale de Guinée (RTG).
Alors âgée seulement de 21 ans, Kadiatou Kaba, par ailleurs universitaire, fut la plus jeune présentatrice du journal télévisé en République de Guinée. Professionnelle aguerrie et passionnée d’éducation, elle est l’initiatrice du « Salon de la lecture » (salec) qui en est à sa quatrième édition en 2024. Elle continue d’innover avec la <<Grande dictée du salec>> organisée en novembre 2023 dans tout le pays et pour tous les âges !!
Ce roman, comme l’indique son titre « Rêve brisé », est publié le 19 février 2024 aux éditions L’Harmattan Côte d’Ivoire. L’auteur plonge dans l’histoire d’une jeune fille optimiste, persévérante et à la fois audacieuse. Celle-ci avait un rêve, être une fierté pour sa famille dans tous les côtés.
Un rêve que le destin trahira sans pitié et qui tomba donc à l’eau, ce rêve se brise d’où le titre « rêve brisé ». Quand nos rêves se brisent, le désespoir est là, le manque de confiance en soi s’installe, le dégoût de la vie se présente et au final si par malchance on a personne sur qui se confier notre vie se renverse.
D’ailleurs, même en regardant bien la couverture du roman, on sait déjà qu’il s’agit d’une histoire pitoyable mais qui se terminera en lumière grâce à la persévérance de l’héroïne Monèba.
Ce roman de 144 pages raconte l’histoire piquante d’une jeune adolescente Monèba, âgée seulement de dix neuf ans, en recherche d’épanouissement et qui voulait vivre pleinement sa vie.
Curieuse et optimiste, l’héroïne Monèba était l’incarnation du courage et de la persévérance, mais aussi sa vulnérabilité face aux mauvais tours de la vie. Dans le monde des médias, charmée, elle se retrouve embarquée dans une relation amoureuse secrète avec une star médiatique sans scrupule qui volera ce trésor sacré (sa virginité) que Monèba et sa famille protégeaient et gardaient soigneusement.
Monèba à peine guérie de ce chagrin dont elle n’a eu le courage de partager avec qui que ce soit, rencontrant Barala qu’elle croit être son âme sœur, s’efforçant à oublier son passé pour profiter de sa vie auprès de son mari.
Monèba très malheureusement se retrouve à subir d’autres violences (les violences conjugales bien sûr). Son époux Barala qu’elle pensait être différent des autres, avec tant de douceur, d’amour et d’affection, se transforme en un mari violent et cruel.
À travers ce roman, cette brave auteure Kadiatou Kaba, soulève des thèmes profonds sur la désillusion de la jeunesse, l’innocence arraché et la cruauté de ce monde sans pitié. Monèba étant une jeune femme prête à saisir toutes les opportunités qui se présentent à elle sera malheureusement confrontée à un dilemme qui va renverser sa jeune existence.
Loin d’être une simple histoire d’imagination, Rêve brisé est une réalité des vies de plusieurs femmes confrontées à des situations pareilles, cherchant à avoir un avenir radieux et en même temps lutter contre les mains maléfiques qui essaient de les briser.
Avec son dévouement et sa profonde sensibilité, la journaliste nationale met à la portée des lecteurs un récit poignant qui dénonce les abus de pouvoir et les manipulations qui s’opposent parfois sur le chemin de recherche de la meilleure version de soi. Sans oublier de noter que ce roman, imprégné de style journalistique, prouve la volonté de la presse à dénoncer cette injustice que subissent les femmes.
Dans un monde aussi cruel, où les hommes courent après les femmes comme des lions, ils sont tellement égoïstes qu’ils ne pensent qu’à leur désir, leur intérêt personnel. Cette créature que même Dieu a imposé qu’elle soit respectée. Malheureusement c’est elle qui est toujours victime, minimisée, maltraitée, négligée. Ils refusent de reconnaître et accepter les droits de la femme.
Tout le monde ne voit que ses devoirs, des devoirs imposés par une soit disante » tradition ». Cette tradition oblige à porter des fardeaux qui pourraient causer faillite. Dans notre société, la femme n’a pas le droit de revendiquer ses droits ou de défendre ses convictions.
Peu importe le degré de souffrance qu’elle subisse, au lieu de tendre la main à cette innocente créature exceptionnelle, la société l’oblige à garder le silence qui la tue à petit feu.
Comme disait un penseur :
<< Appeller la femme le sexe faible c’est une diffamation. C’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non violence est la loi de l’humanité alors l’avenir appartient aux femmes.>>
Chaque 8 Mars, se célébre la journée internationale des droits des femmes, cette date n’est pas choisi au hasard, c’est pour prouver à tout le monde que la femme est un bijou précieux qu’il faut bien protéger, aimer, respecter et valoriser.
Cette présentation est une occasion merveilleuse pour féliciter, encourager et soutenir toutes ces braves femmes qui luttent depuis des décennies pour le bien-être, la liberté, l’émancipation et la sécurité des autres femmes dans le monde. Commençons par cette ange gardien, qui par son courage et détermination à réussi à écrire ce roman, à faire entendre la voix féminine dans le monde.
Cette femme connue de tous, Mme Kadiatou Kaba. Ensuite, Hadja Idrissa Bah, cette féministe qui depuis l’âge de 13 ans est dans ce combat noble et a réussi par son engagement à sauver la vie de milliers de jeunes filles. Moussa Yero Bah, qui malgré toutes les difficultés, continue à œuvrer pour la liberté de toutes les femmes.
Aminata pilimini Diallo qui a choisi de sacrifier son bonheur pour celui des autres femmes. Et à toutes ces femmes qui font de leur mieux, jour et nuit pour sauver les femmes sans défense. Ces héroïnes qui représentent la voix des sans voix dans le monde. Elles sont une référence pour tous.
✍️Maïmouna Diallo
J’ai très aimé le livre l’Afrique évolue le style tout les premiers mots mon plongé dans l’imagination