Maïmouna de Abdoulaye Sadji
Maïmouna de Abdoulaye Sadji

Maïmouna de Abdoulaye Sadji

Maïmouna est l’une des principales œuvres du romancier Abdoulaye Sadji. Publiée aux Éditions Présence Africaine en 1958, Abdoulaye Sadji nous y raconte l’histoire émouvante et rocambolesque de Maïmouna. Une paysanne nourrie à la tradition et séduite par la belle ville : Dakar. Sur 251 pages, Abdoulaye Sadji nous embarque pour un voyage fulgurant dans les terres sénégalaises. Bon voyage !

Maimouna de Abdoulaye Sadji

Présentation de l’ouvrage Maïmouna de Abdoulaye Sadji

Il faut préciser que les éditions ainsi que la couverture du livre peuvent varier. 

Le roman Maïmouna de Abdoulaye Sadji se présente sur un fond blanc. À la première de couverture, on voit le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre, l’illustration, puis le genre. La troisième de couverture nous présente le symbole de la maison d’édition, le titre de l’œuvre puis le nom de l’auteur. À la quatrième de couverture, on note en premier le nom de l’auteur puis un  résumé de l’œuvre. 

La première de couverture présente l’image d’une femme ayant un pagne bien fait sur la tête et le regard lointain. Elle fait penser à une intrigue qui tourne autour de la femme. Mieux à l’ histoire d’une femme africaine.

Résumé du roman Maïmouna de Abdoulaye Sadji

Maïmouna est une jeune paysanne vivant avec sa mère dans un village du Sénégal. Fille bien éduquée aux traditions ancestrales, Maïmouna dès son bas âge remplissait avec beauté les travaux domestiques. Yaye Daro sa mère est veuve, commerçante du bourg et la petite Maïmouna l’assistait par moment au marché. 

Ainsi au fil des jours, la petite Maïmouna fleurissait et son corps de femme se dessinait peu à peu. Ce qui n’échappait pas aux regards des jeunes hommes du village. 

Maïmouna avait morphologiquement changé, ainsi que ses comportements. Elle se révoltait de plus en plus contre sa mère et se montrait irrespectueuse. Se plaignant à chaque fois de leur condition de vie. Sa mère informa Mâme Raki, une amie des changements qu’elle constatait chez sa fille. Celle-ci lui demanda de comprendre la jeune fille car elle était en pleine croissance. 

Yaye Daro avait une deuxième fille, Rihanna qui s’était mariée à Bounama, un aristocrate et ils vivaient à Dakar. Rihanna la sœur aînée de Maïmouna ne cessait de demander à sa mère de lui envoyer sa sœur afin qu’elle puisse s’occuper d’elle. Malheureusement sa mère, craignant de se retrouver seule, s’y opposait. 

C’est ainsi que dans la fleur de l’adolescence, Maïmouna rabattait les oreilles de sa mère avec son envie d’aller à Dakar. Ayant passé toute son enfance au village, elle était excitée et très pressée de découvrir la ville. Ainsi donc, elle multipliait ses mauvaises habitudes jusqu’au jour où sa mère décida enfin de l’envoyer auprès de sa sœur à Dakar. 

Dans le train qui menait à Dakar la capitale, Maïmouna était charmée par le paysage qui s’offrait à elle. Une fois arrivée, elle fût bien accueillie par sa sœur Rihanna, ses amies ainsi que son beau frère Bounama.  Ses premières nuits à Dakar furent mirifiques. Sa sœur Rihanna entreprit de faire d’elle une vraie dakaroise. 

Maïmouna au bout de quelques jours changea radicalement, sa beauté est valorisée. Elle était souvent comblée de présents, et adulée. Elle se rendit avec sa sœur, son époux et l’intendante, pour la première fois au cinéma. Elle fut encore plus éblouie par ce nouveau monde dont elle fait maintenant partie. 

La demeure de Bounama et de Rihanna fut bientôt envahie par des prétendants qui s’offraient en concurrence. Maïmouna voyait la vie en rose et voyait sa situation éternelle. Un jour, à la sortie du cinéma, Maïmouna croisa le regard d’un jeune homme et depuis lors, elle ne pensait qu’à cet inconnu. 

Pourtant à la maison, des notables, des hommes de la haute aristocratie ne cessaient de défilés demandant à chaque instant en mariage la belle Maïmouna. Rihanna, sa sœur ne voulait pour elle que le meilleur. Elle veut que sa sœur épouse comme elle, un homme bien nantis qui puisse subvenir à ses besoins.  

Cependant, Maïmouna s’entretenait à l’insu de sa sœur avec Yacine, l’intendante de la maison. Celle-ci ayant ratée sa jeunesse et abandonnée par son mari voulut se venger. ( Parce que étant jalouse des prestiges Rihanna et de Maïmouna. )

Aussi rapide que l’éclair, les jours se succédaient et la masse des prétendants ne faisaient que s’élargir. Surtout depuis le jour où Maïmouna fut sacrée Étoile de Dakar.  Elle a été fiancée à Galaye sous le concert de sa sœur et son époux. Yaye Daro, informée,  accepta mais alla consulter son marabout. 

Celui-ci demandait aux filles d’être vigilantes car un malheur se dessinait. Yacine, l’intendante la confidente et l’amie de Rihanna demanda à rentrer chez elle suite à la demande de sa mère. Le couple ne voulait pas la laisser partir mais finit par accepter car c’était une demande de sa mère. Comme rien n’est à l’abri du soleil, le secret de la grossesse de Maïmouna fut découvert. 

Longtemps malade, et après des traitements sans succès, Maïmouna fut ausculté par une amie de Bounama, une sage-femme. Cette dernière l’informa de l’état de sa belle-sœur, ( elle était enceinte) Bounama ne dit rien à sa femme car les conditions de vie de Maïmouna ne le permettait pas.  

Après les investigations, Rihanna aidée de ses amies et son époux découvrirent que c’était Yacine aux commandes. Elle l’emmenait voir un amant au cours de leur séance de ravitaillement. Maïmouna interrogée, ne voulait rien dire sur l’identité de l’auteur de sa grossesse.

Déçue, Rihanna la renvoya au village après l’avoir battue. Elle découvrit plus tard que c’était Doudou Diof, un jeune homme de la classe moyenne l’amant de sa sœur.  Dans le train qui menait au village, Maïmouna rencontra Doudou qui lui fit part de son projet de l’épouser. Après les retrouvailles, les deux tourtereaux se séparaient. 

Une fois descendue, Maïmouna fut accueillie par sa mère et Mâme Raki. Rentrée au bercail après deux ans en ville, Maïmouna s’était complètement métamorphosée. Tout le village fut informé de son retour. Elle conta alors sa mésaventure en ville à sa mère qui la consola. Et lui demanda de pardonner à sa sœur. 

Après son retour, Maïmouna exhibait à la vue de tout le village ses nouvelles tenues et son or. La rumeur de sa grossesse ne tarda pas à s’etendre dans tout le village, suscitant moqueries et  railleries à l’endroit de Yaye Daro et sa famille. Elle informa également sa mère de la longue file de ses prétendants. Maïmouna parla aussi de Doudou Diof à sa mère et lui fit comprendre que c’était lui l’auteur de sa grossesse. 

Yaye Daro après avoir appris cela, envoya une lettre à Doudou où elle lui demandait de prendre sa fille pour épouse, ce qu’il accepta.  Galaye le fiancé de Maïmouna, informé  de la mésaventure de son amoureuse, lui envoya une lettre où il disait être toujours prêt à l’épouser. Après la lecture de cette lettre, Yaye Daro conseilla ce dernier à sa fille. 

Mais éprise de Doudou, elle décida de marier ce dernier. Après une longue période d’épidémie qui s’était abattue sur tout le village, Maïmouna à la suite de sa mère, passa des jours, sur le lit du dispensaire. Elles furent assistées par Mâme Raki qui tenta de soigner Yaye Daro.  

Maïmouna mit finalement au monde son enfant qui ne vécut pas une seule journée. La beauté de Maïmouna s’était ternie et elle ne se reconnaissait plus dans le miroir. Informés, sa sœur et son époux ainsi que leurs amis ne cessaient de leur  soutenir à travers des lettres et, financièrement. 

Après un long moment de silence, Doudou Diof informa Maïmouna de l’opposition de ses parents à leur mariage. Maïmouna, retrouva alors aux côtés de sa mère le chemin du marché, plus déterminée que jamais à affronter les épreuves de la vie.

Analyse de l’œuvre Maïmouna du romancier Abdoulaye Sadji

Le romancier Abdoulaye Sadji nous présente dans Maïmouna, une jeune fille enfouie dans le monde du village et qui a hâte de découvrir la grande ville. L’auteur montre ce à quoi ressemble la vie de tout enfant africain ayant vécu au village et dont l’esprit est hanté par la ville. Il le fait à travers le personnage principal dont le nom sert de titre à l’œuvre. 

Cette hantise, ce désir de la ville qui est susceptible de tourmenter l’enfant même dans sa plus profonde tranquillité. On lit cela dans les propos du marabout à Yaye Daro : 

<< …autrement elle tombera souvent malade entre tes mains. Déjà elle a beaucoup changé, son désir la tourmente…>> p 61. 

Toutefois, l’auteur ne laisse pas inaperçue la méfiance qui règne entre les uns et les autres au village. Il nous montre que la superstition continue de dicter sa loi dans la conscience des habitants de concessions reculés. Cette superstition qui les pousse à ramener au surnaturel tout leur problème, quelque fut il. 

On retrouve cette méfiance superstitieuse à la page 21 après que Yaye Daro ait consulté  les devins : 

<< Une confidence, ma petite dit Yaye Daro à sa fille. Évite d’aller avec Karr. Ne lui dis rien, mais fuis-là  autant que possible.>> p 22. 

L’auteur loin de simplement narrer l’histoire d’une jeune femme, nous enseigne également qu’il est fondamental d’obéir aux aînés. Mieux, il nous montre que malgré nos connaissances, nos parents ont toujours un de plus à nous apprendre. On voit Yaye Daro qui à la page 219 conseilla à sa fille 

<< N’écouter que son coeur et mépriser certaines garanties matérielles ne me paraît pas très sage.>>

Plus loin, on peut deviner la posture de l’auteur face à l’enracinement éternel dans le monde ancestral. Abdoulaye Sadji nous invite à explorer de nouveaux horizons, à nous adapter à notre époque, mieux à nous actualiser tout en restant fidèle aux lois ancestrales. Cela se lit dans les propos de Rihanna la sœur de Maïmouna mariée et vivant avec son époux en ville : 

<< Dieu merci, elle avait échappé au sort de ces femmes de la brousse…>> p 145. 

L’auteur à travers le personnage de Maïmouna nous fait le portrait de l’ amour. Un amour qui ne se fonde pas sur le matériel, mais sur l’union des cœurs. Il faut également dire que l’auteur nous montre dans une autre dimension, l’innocence et la naïveté qui anime les jeunes quand ils sont amoureux. 

Souvent prêts à faire l’impossible et ne faisant qu’à leur tête. Les propos de Maïmouna à la page 192 illustrent cette innocence des jeunes amoureux. Mieux leur naïveté, leur insouciance face à leur avenir : 

<< Tu sais bien, Doudou, que je ne t’aime pas pour ce que tu as, ou ce que tu peux avoir.>>

Maïmouna est une œuvre narrative captivante composée d’une bibliographie de l’auteur, de deux parties subdivisée en 24 chapitres. Le tout couronné par un inventaire des dernières parutions de la maison d’Éditions Présence Africaine. 

Dans la première partie, l’auteur nous raconte l’enfance et le début de l’adolescence de Maïmouna au village. Avec un art narratif moulé dans les profondeurs des traditions, Abdoulaye Sadji nous peint une Maïmouna excitée et impatiente de découvrir la ville. On retrouve également dans cette première partie, le chagrin de sa mère ainsi que de ses proches. 

Chagrin qui survient quand Maïmouna partit rejoindre sa sœur à Dakar. L’auteur fait voyager le lecteur dans les champs de mil, l’atmosphère du village et bien d’autres. Il nous montre aussi la genèse des caprices des jeunes gens ainsi que leur croissance précoce.

La deuxième partie nous présente Dakar, la capitale du Sénégal. Une ville qui ne cesse d’attirer les villageois, une ville qui poussait les jeunes gens à renier leur origine.  Éprise par le paysage puis tombée sous le charme de Dakar, Maïmouna voyait la vie en rose.

Abdoulaye Sadji dans cette partie désillusionne les jeunes gens qui croient à tort que la ville est un paradis où règne paix et harmonie. Si en ville, l’on découvre la civilisation et de nouvelles cultures, on devient également esclave du travail. La ville où tout le monde est pressé, où l’air est souvent infesté par des gaz lacrymogènes, des bruits à longueur de journée.

Il y survient parfois même une chaleur d’enfer. L’auteur nous montre que si la ville attire, c’est aussi à cause de son architecture, de ses salles de cinéma et bien d’autres. Malheureusement nombreux abandonnent la tranquillité des villages pour s’engager dans un voyage chimérique. Un voyage dont le but est la quête d’un lieu de repos éternel. 

Maïmouna sera très vite déçue de cette vie de << dakaroise >> à laquelle lui destinait sa sœur et rentre au bercail encore plus malheureuse qu’autrefois.

L’ouvrage est accessible, simple, souple et très instructif. On note l’usage des figures de style telles que l’énumération qui a été très employée par l’auteur. La description, la précision et la concision des différents lieux où se déroulent les scènes plongent le lecteur dans un voyage houleux rempli d’images. 

La vie idyllique au village ainsi que l’opulence de la ville décrite par l’auteur met le lecteur devant un tableau africain impeccable.

On retient de cette œuvre que l’obéissance est capitale. Mieux, la jeunesse africaine ne devrait pas se contenter de copier tout ce qu’elle voit mais plutôt de s’adapter à son époque. Elle doit surtout garder les principes des traditions africaines.

Quelques thèmes abordés dans l’œuvre

L’enfance : À travers ce thème, l’auteur nous montre les caractéristiques de l’enfance africaine. Le personnage de la petite Maïmouna nous illustre les qualités que possèdent les enfants nourris au sein des traditions.

L’adolescence : L’auteur nous montre ici la croissance des enfants ainsi que le changement de leur morphologie surtout celui de leurs attitudes. On peut voir cela dans les propos de Yaye Daro : 

<< … je vous ai fait venir, vous me pardonnerez, pour juger du cas de cette enfant ingrate.>> p65. 

C’est au cours de cette période que l’enfant se révolte contre ses géniteurs, et cherche à s’éloigner d’eux. 

La pauvreté : c’est un thème qui a provoqué dans l’œuvre le malheur des personnages. L’auteur nous montre que la pauvreté continue toujours de sévir en Afrique. Elle est la cause de tous les maux. On peut voir cela dans les personnages de Yacine, de Doudou Diof ainsi que celui des villageois.

Le mariage : Si le mariage est l’union de deux cœurs qui s’aiment, Abdoulaye Sadji montre que c’est un moyen qui permet d’atténuer le degré de la pauvreté, de décharger les parents. On peut voir cela à travers le personnage de Rihanna qui une fois mariée à un homme de la ville demande à ce qu’on lui envoie sa sœur afin qu’elle puisse s’occuper d’elle. L’auteur nous dit également que c’est un moyen qui permet aux parents de s’enrichir profitant de l’opulence de leur gendre.

La lutte des classes : Abdoulaye Sadji nous montre là, la haine et le mépris qui règne entre les personnes de différentes classes. Notamment celle des aristocrates et de la classe moyenne. 

La tradition : Ce thème revêt une grande importance dans l’œuvre. À travers ce thème, l’auteur nous présente les principes qui régissent l’Afrique ancestrale. Ces principes qui contribuent à la perpétuation des cercles de famille. L’enfant est nourri dès son bas âge à la source des anciens. On peut voir cela à travers la << téranga >>

La religion musulmane : S’il existe des traditions, Abdoulaye Sadji nous montre qu’il y a aussi la religion. Particulièrement il nous montre la rigueur qui existe dans l’exécution des pratiques religieuses musulmanes.  Le respect des heures de prières, le jeûne et autres.

L’amour : L’amour est le thème qu’incarne les personnages de Maïmouna et Doudou Diof. L’auteur nous montre à travers ce thème que si amour il y a, cela est indépendant des conforts matériaux. 

<< Tu sais bien, Doudou, que je ne t’aime pas pour ce que tu as, ou ce que tu peux avoir.>> p 129

La phytothérapie : Ce thème est l’un des thèmes essentiels de l’œuvre. L’auteur nous montre que la sagesse de nos parents est inouïe. Les vieillards sont réputés pour ce qui est des traitements des cas de maladies dans nos villages. L’auteur démontre cela à travers le personnage de Mâme Raki traitant Yaye Daro. 

<< Elle se livrait, toujours précise et sûre, à des massages, posait des cataplasmes, administrait des breuvages.>> p 231

La mode : À la campagne comme en ville, Abdoulaye Sadji nous montre que la mode est toujours d’actualité. 

<< La beauté de Maïmouna n’égalait que sa délicatesse en matière vestimentaire.>> p 151 

La jalousie : Abdoulaye Sadji nous montre à travers ce thème que là où il y a amour, opulence, pauvreté et des maux, la jalousie érige son trône d’honneur. Il nous montre que la force destructrice de la jalousie, capable de compromettre tout un avenir. Yacine, l’intendante  illustre ce thème. 

Ayant vécu une jeunesse malheureuse, elle était jalouse des honneurs qu’on accordait à Maïmouna. Maïmouna, la sœur de sa maîtresse qui est venue lui arracher la place de confidente. 

<< La chance seule avait favorisé Maïmouna en lui donnant une soeur de cette importance.>> p 130.

L’égoïsme : Tout comme les autres thèmes, l’égoïsme est aussi transversal dans l’œuvre. Elle s’illustre à travers le personnage des prétendantes de Maïmouna qui se faisaient concurrence. Plus encore, on la retrouve dans le personnage de Yacine qui, ayant vécu une jeunesse malheureuse, s’était résolue à l’égoïsme. 

<< Pourquoi s’intéresser au sort d’une autre, quand son propre avenir était compromis et quand personne ne lui attirait des prétendants illustres ? >> p 132.

Quelques adages ou paroles de sagesse tirés de l’œuvre

– << Attaquer au poste. >> : au sens Sénégalais du mot, c’est aller à la conquête de l’amour d’une femme. p109

– << Si Dieu nous donne la santé il nous a tout donné. >> p 249

–  << La langue et les dents cohabitent, mais bien souvent elles se chamaillent pour se remettre d’accord aussitôt après.>>p 205

– << Tant il est vrai que nous attribuons souvent notre malchance et nos déboires à ceux qui nous entourent plutôt qu’à nous-mêmes.>> p 132

Bref aperçu sur l’auteur Abdoulaye Sadji

Abdoulaye Sadji est né à Rufisque au Sénégal en 1910. Il est décédé en 1961 à Dakar. Pontin, instituteur et écrivain, Sadji fut l’un des pères de la « négritude » et de la réhabilitation des cultures africaines en AOF.

Régis Mahougnon HANTAN est poète, écrivain, slameur, musicien et chroniqueur à L’ivre Du Livre. Il est philosophe de formation à l’UAC (Université d’Abomey-Calavi)

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8 commentaires

  1. Asma

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