MÈYA D’EL HADJ DEMBA SISSOKO
MÈYA D’EL HADJ DEMBA SISSOKO

MÈYA D’EL HADJ DEMBA SISSOKO

Les plus grandes révolutions sont introduites par les jeunes qui décident à une période donnée de changer le cours de l’histoire. Entre l’amour d’un être, l’amour de soi, et l’amour de sa patrie le fossé est immense. Rares sont ces personnes qui contre toutes attentes renoncent à eux pour se consacrer à la patrie. Parmi cette race d’être humain se trouve le personnage principal dont le prénom sert de titre à l’ouvrage. Mèya, est un roman écrit par El Hadj Demba Sissoko publié en 1983 aux Editions Silex. Sur 67 pages, El Hadj Demba Sissoko nous conte l’histoire d’un ancien peuple du Mali : Le Khasso. Entre traditions, guerres, amour, trahison et honneur, l’auteur immortalise l’histoire d’un peuple, un peuple dont la force et l’histoire survivent le long des temps tels des créatures condamnées à la vie perpétuelle.

I- PRÉSENTATION DE LA COUVERTURE DE L’OUVRAGE ET IMPRESSIONS

Le roman Mèya d’El Hadj Demba Sissoko, s’offre sur une couverture rouge au vin qui mêle les couleurs jaunes et blanches. La première de couverture nous laisse découvrir dans une douce blancheur, l’identité de l’auteur, suivi du titre de l’ouvrage en jaune. Au bas de la première de couverture dans l’angle droit, on peut lire le nom de la maison d’éditions. La quatrième de couverture présente un bref historique du contexte de l’intrigue suivi du résumé de l’œuvre.

À partir de la couverture de l’ouvrage ainsi que du titre, le lecteur peut s’attendre à une histoire intéressante, captivante et dramatique. Le rouge de la couverture témoigne de la qualité dramatique de l’histoire qui pourrait mêler des thèmes comme la tradition, l’amour, les violences, ou encore la trahison. Cette œuvre pourrait plonger le lecteur dans les tréfonds de l’existence, du quotidien d’un peuple.

II- RÉSUMÉ DU ROMAN MÈYA D’EL HADJ DEMBA SISSOKO

Lors d’une réjouissance à Médine (Khasso), Mèya Koité dite Diali Mèya tomba sous le charme de Séran Kanouté, un jeune batteur de tam-tam. Séran également séduit par la beauté légendaire de Mèya ne trouvait plus de repos. Le jeune homme engagea alors Fina-Hawa, une proche de la famille Diali mais également une amie de Mèya afin que celle-ci joue les intermédiaires. C’est ainsi qu’un soir, Mèya rendit visite à Séran dans la maison de Fina-Hawa. Au cours de cette soirée, Séran fit part de ses émotions à l’endroit de Mèya et la demanda en mariage. Le lendemain, Mèya fit part des desseins de Séran à sa mère Finkoura. Les hostilités pour le mariage furent ainsi lancées selon les règles de la tradition. Après le mariage de Séran et Mèya qui fut un moment mémorable dans l’histoire des deux familles, le jeune couple eut des difficultés à procréer. N’en pouvant plus, la jeune épouse Mèya ne trouvait outre consolation que les larmes. Séran invita alors un soir, Toumani le magicien afin qu’il puisse aider le jeune couple à comprendre ce qui retardait leur joie d’être parent. L’annonce du magicien révélait les jours sombres que traversera le jeune couple. Ce dernier ne peut concevoir puisqu’il s’agissait là d’une volonté des dieux. Médine, la capitale de Khasso, fut envahie par l’armée d’El Hadj Oumar. Un soir après une longue discussion entre Mèya et Séran, ce dernier prit la fuite puisque voyant l’imminente échec du peuple de Médine. La bataille entre le Khasso et les soldats d’El Hadj Oumar, dura trois mois. Elle fut très rude et il y eut de nombreuses pertes. Diali-Moussa, informé de l’absence de Séran parmi les combattants convoqua sa fille, sa femme et le père de son gendre. Il découvrit alors que Séran s’était enfuit, jetant par-là la honte sur leur famille. Décidée à combattre pour sa patrie, Mèya demande la permission à son père afin de construire sa propre armée de combattantes. Avec rage et témérité Mèya mena ses combattantes au front jusqu’au jour où elle fut blessée à la jambe. C’est ainsi qu’elle connut Aliou, un brave jeune homme, qui prit soin d’elle et de sa troupe tout en prodiguant des conseils de tactique à Diali-Moussa. Finalement secouru par Faidherbe, le peuple de Médine vaincu El Hadj Omar et ses soldats. Mèya et Aliou sous la bénédiction de Finkoura sa mère, de Diali-Moussa (doyen des griots) son père et de tout le peuple du Khasso, se marièrent et eurent cinq enfants.

III- ANALYSE DE L’ŒUVRE ET AVIS CRITIQUE

Dans ce roman, El Hadj Demba Sissoko retrace l’existence d’un peuple. L’auteur à travers son œuvre cherche à faire prendre conscience aux jeunes générations de l’importance de connaître leur origine, leur histoire. Et comme le dit l’adage : « Verba volent, scripta manent » c’est-à-dire : « Les paroles s’envolent mais les écrits restent », El Hadj Demba Sissoko cherche à susciter chez son lecteur des émotions vives et des valeurs profondes lui permettant ainsi de se connaître à travers son histoire. Il l’explique lui-même dans ses avants propos : « La vocation de ce livre est de faire revivre ce Khasso dans ses manifestations, de joies, de peines, d’amour, de croyances et de culture. ».p.8. Ce qui différencie un peuple ou encore une culture d’une autre, sont : ses croyances, ses traditions, ses rites et toutes les autres formes de pratiques qui lui sont propres. Chaque peuple vit et agit selon ses propres règles. Les règles ainsi que les principes constituent le fondement, mieux ce qui fait la force des peuples. Le peuple du Khasso est un peuple islamique et donc un peuple qui répond aux exigences de l’Islam. L’auteur nous montre l’importance ainsi que la nécessité de l’implication de tous les habitants du Khasso à l’approche des grandes fêtes de la religion musulmane. Il affirme à la page 10 : « On est alors à quelques jours de la fête de Tabaski. Toute la ville est absorbée par les préparatifs. ».

A- DE LA VALEUR MARCHANDE DE LA FEMME

L’auteur affirme à la page 19 que chez les Khasso : « La dot varie selon le rang social des partenaires ». Cela peut nous amener à nous interroger sur la valeur marchande de la dot. À travers cette affirmation, il est important de soulever un phénomène qui ne cesse de croître de plus en plus dans les sociétés africaines. Il s’agit du prix de la mariée. Les différentes demandes parfois exorbitantes de certains parents en termes de dot peuvent pousser de plus en plus de personnes à voir dans cette pratique, une nouvelle manière de soutirer subrepticement de l’argent au futur gendre ou encore une façon détournée de vendre leur enfant. Pour l’auteur par contre, il s’agit d’une longue tradition qui fait partie intégrante de la culture du peuple. Dans l’œuvre, l’auteur explique une pratique qui fait partie intégrante de la tradition du peuple Khasso et qui pourrait corroborer l’idée de la valeur marchande de la femme. Il affirme : « Il arrive qu’au cours de la semaine nuptiale, la jeune mariée soit enlevée par ses amies…Une rançon est alors réclamée et qui est aussitôt payée. » p.21.

B- DU MARIAGE

Depuis toujours, la question du mariage est une question très sensible qui tient à cœur à tous. Si les enfants ont le choix de choisir leur futur époux ou épouses, ou encore si ce sont les parents qui détiennent le monopole du choix de l’époux ou l’épouse de leur enfant, il n’est d’aucun doute qu’ils poursuivent tous un but commun : le bonheur dans le mariage. Dans le roman, Mèya après avoir écouté Séran qui lui fit part de son désir de l’épouser, fit part des intentions de celui-ci à sa mère. El Hadj Demba Sissoko à ce niveau à laisser le libre choix au lecteur de deviner la position de la mère de Mèya par rapport à ce mariage. On voit que la mère de Mèya, Finkoura n’a pas donné d’avis par rapport à ce dont lui fit part sa fille. L’auteur raconte à la page 17 : « Celle-ci, sans émettre un avis personnel, demande à sa fille si elle aime sincèrement Séran. » Plus loin elle continue : « as-tu bien réfléchi sur les avantages et les inconvénients qui pourraient résulter de ton mariage avec ce garçon ? ». Ces différentes interrogations que Finkoura adresse à sa fille Mèya témoigne de l’implication des parents dans le choix des conjoints de leurs enfants mais aussi et surtout de leur souci de préserver et la famille, et le bonheur de leur progéniture. Comme nous avons eu à le souligner plus haut, les rites ainsi que les pratiques constituent la clé de différenciation entre les différents peuples, les différentes cultures. Et donc les exigences du mariage que ce soit en termes de fiançailles, ou de dot, varient d’un peuple à un autre. Les différentes étapes du mariage chez les Khasso nous dit l’auteur, se déroulent en deux phases qui sont : « Demande de la femme ; l’union. » p.17. Ces deux phases se font conformément aux exigences de la tradition. Soulignons que le fruit du mariage est la progéniture et lorsque celle-ci n’est pas au rendez-vous, le bonheur des partenaires prend un coup. El Hadj Demba Sissoko à travers l’union infructueuse de Mèya et de Séran, montre que l’absence de progéniture dans un mariage est souvent difficile à supporter. Les femmes se sentent souvent incapable et parfois même se déprécient. Après leur belle union, Séran et Mèya ne parvenaient pas à procréer. L’auteur décrit l’état de Mèya à travers la phrase suivante : « Mèya devient obsédée et triste. » p.22.

Après la victoire du peuple Khasso, Mèya tomba sous le charme de son sauveur : Aliou en qui elle vit des qualités semblables aux tiennes. L’auteur à travers le personnage d’Aliou, démontre combien des partenaires de guerres peuvent former un parfait couple. Il affirme à la page 45 : « Mèya et son cousin Aliou dont les liens d’amour se sont renforcés, pendant les hostilités, se retrouvent plus libres, plus unis que jamais. ». El Hadj Demba Sissoko représente le mariage d’Aliou et de Mèya comme le flambeau de la victoire de la famille Diali. Un flambeau que Séran a éteint à travers sa fuite. Le personnage d’Aliou est une véritable révolution qu’a opérée l’auteur car en dehors de sa merveilleuse entrée dans le cours de l’histoire et dans la destinée de Mèya, il représente dans l’œuvre le symbole du changement : « Mèya et Aliou ont eu successivement trois garçons et une seconde fille. ».p.46.

C- LE DJIHAD ET LA RUPTURE DES LIENS

Il est important de souligner que l’auteur à travers cette œuvre cherche à montrer du doigt les conséquences de la violence et des guerres tribales sur les liens. Les conséquences peuvent toutefois être négatives comme positives. Dans son roman Mèya, El Hadj Demba Sissoko démontre comment la guerre peut dans certains cas fragiliser les liens entre les habitants d’une nation et dans d’autres cas, rendre ces liens plus forts. Médine, le pays dont la capitale est Khasso, fut attaqué par les djihadistes d’El Hadj Oumar. Or de par le passé, le peuple Khasso avait signé avec ce dernier un traité de paix. C’est particulièrement au cours de cette période que le couple Mèya et Séran vola en éclats. L’auteur montre à travers la séparation de Diali-Mèya et de Séran que l’amour du pays peut l’emporter sur l’amour du conjoint. Autrement dit, si les deux conjoints ne sont pas amoureux de leur pays tout comme ils le sont l’un envers l’autre, l’amour peut l’emporter sur l’amour. Ce que l’auteur dévoile de façon subreptice dans cette séparation est la peur. Celle-là qui pousse à espérer trouver refuge ou consolation dans un ailleurs. Mèya aime son mari Séran ainsi que son pays mais Séran quant à lui, aime son épouse ainsi que sa liberté. L’auteur l’illustre dans ces propos : « Mèya aime son pays et son mari. Séran tient à sa liberté et à sa femme. » p.27. Toujours à la même page, on peut lire : « D’un côté, c’est Diali-Mèya, qui dans un sursaut patriotique, défend un point d’honneur. De l’autre, Séran que rien ne lie à Médine hormis son mariage avec Mèya, a décidé de fuir pour échapper à la mort ou à l’esclavage. ». On voit à travers ce dilemme d’amour que les deux partenaires ne sont pas à part égales pour ce qui est de l’amour de la nation, de leur patrie. Les différents partis sont en réalité pris compte tenu de l’attachement de chacun des partenaires à la terre. C’est pourtant l’amour de la patrie, l’amour du pays qui a conduit Mèya à s’engager dans la lutte pour la libération de son pays. En effet, c’est le départ de Séran qui renforça le patriotisme de Mèya, lui donnant ainsi la force de se donner corps et âme pour la défense de son pays et de constituer du coup sa propre armée de femmes combattantes. Cette armée de combattantes fait penser à celle de la Reine Tassi Hangbé du Danhomè qui elle aussi constitua une armée de femmes communément appelée les Agoodjié. L’auteur dit que : « Mèya par son engagement inconditionnel, vient de tirer son père d’embarras. » p.37.

D- LA FUITE DE SÉRAN ET L’ENTRÉE DU HÉROS DE MÈYA

El Hadj Demba Sissoko raconte dans son roman que Séran l’époux de Mèya s’était enfui à l’approche de l’invasion d’El Hadj Oumar. Ce départ fortuit fut un événement qui déchanta la famille de Diali-Mèya mais également de nombreuses personnes. L’auteur accorde ici une importante place à la désillusion confirmant ainsi par-là que c’est dans les moments de grandes difficultés qu’on éprouve la valeur ou la force des propos d’un homme. Notre but ici n’est pas de juger les personnages ; cependant il serait déplacé de ne pas poser cette question : Séran a-t-il raison de fuir le pays où résidait son épouse en abandonnant celle-ci à l’orée d’une invasion ? Il faut noter que l’auteur dans sa démarche narrative a pour objectif de représenter Mèya comme l’héroïne de son œuvre et d’ailleurs cela s’illustre à travers le fait que c’est son nom qui sert de titre à l’œuvre. En dehors même de tout cela, dans le déroulement de l’histoire, on peut voir la figure de proue de l’histoire. Aliou le héros qui apparaît par enchantement pendant une période difficile et surtout après la fuite de Séran, permet à l’auteur de réparer en quelque sorte les torts de Séran qui par son départ à déshonorer, pas seulement sa femme mais toute la communauté. En un mot, il a été un mauvais exemple. Et d’ailleurs comme le souligne l’auteur à la page 35 de l’œuvre à travers le personnage de Dioukha-Sambala : « Le seul inconvénient de la désertion de Séran, c’est la contagion qu’il pourrait provoquer au sein de notre armée.».

El Hadj Demba Sissoko pose à partir de la troisième partie de l’œuvre le contexte propice pour l’entrée en jeu d’Aliou, le héros de Mèya. Ce dernier, comme nous l’avions dit plus tôt, est une version améliorée du personnage de Séran. Les traces de cette amélioration du décor apparaissent dès le début de la troisième partie de l’œuvre. L’auteur affirme à la page 41 : « C’est dans l’épreuve que l’amour le plus sincère se noue, sur la base d’une confiance réciproque. ». Le personnage Aliou d’entrée de jeu, fut le sauveteur de Mèya et de sa troupe de combattantes. Aliou représente dans l’œuvre la figure du Messie qui apparaît comme par enchantement. Aliou n’est pas que dans l’œuvre le sauveteur de Mèya mais aussi le conseiller tactique du roi. L’auteur affirme que c’est d’ailleurs grâce à lui que le peuple Khasso résista farouchement face au djihad. On peut lire à la page 43 : « La résistance des combattants de Dioukha-Sambala à la grande armée de la Djihad a pu être menée en partie à cause des informations fournies par Aliou. ». L’autre figure de la victoire du peuple Khasso contre les djihadistes fut Faidherbe. Dans cette danse où surgissent les héros, le narrateur porte un message d’espoir. À travers la persévérance et la résistance du peuple Khasso, El Hadj Demba Sissoko illustre que le bout du tunnel n’est jamais loin. Il écrit toujours aux pages 43 puis 44 de Mèya : « Tous les cœurs battent à l’unisson et, au milieu de cette anxiété générale, Dioukha-Sambala proclame la délivrance de Médine par l’arrivée de « Borom N’Dar » ».

Le roman Mèya d’El Hadj Demba Sissoko est une œuvre à l’intrigue captivante. L’histoire qui y est racontée est celle du peuple Khasso. Cette œuvre renseigne sur les affres de l’avènement du Djihad d’El Hadj Oumar Tall. L’ouvrage est subdivisé en quatre parties. Il est composé d’un avant-propos et d’une bibliographie.

Notons que ce roman d’El Hadj Demba Sissoko a une portée historique en ce sens qu’il a été tiré de l’histoire du peuple Khasso. Il plonge le lecteur dans un océan de richesses et de découvertes linguistiques. À travers les mots et noms en Ouolof : Borom (propriétaire) ; N’Dar (Saint-Louis du Sénégal) ; ma séma (surveillante des excisées) ; yamoussalo (insigne traditionnel du berger) ; solima (un circoncis) qui mettent en valeur les richesses linguistiques du Sénégal l’auteur confère à son œuvre un caractère unique et intemporel. Les différents chants : que ce soit le chant des circoncis, des excisées ou encore le chant du devin, rendent la lecture de l’œuvre plus riche mêlant sensibilité auditive et imagination. El Hadj Demba Sissoko à travers ses descriptions saisissantes, a réussi à faire toucher du doigt au lecteur les détails les plus subtils. On en veut pour illustration, la description que l’auteur a faite de Mèya : « elle apparaît comme l’image même de la beauté… Son teint cuivré… La tête surmontée d’un cimier, fait de chevelure abondante d’un noir luisant… Des yeux de biche expressifs et mobiles… Son sourire aux gencives noircies par tatouage et aux dents nacrées… « Une nymphe sortie des eaux » ». Ici on voit l’auteur qui prend tout son temps pour décrire son personnage principal comme Dieu a lui-même pris du temps pour créer cette créature qu’est la femme. Il faut aussi rappeler que cette œuvre est actuelle et pertinente en ce sens qu’elle nous permet d’avoir une idée plus profonde sur ce qu’est le Djihad surtout dans une période comme la nôtre où les États africains sont de plus en plus exposés aux violences djihadistes.

Retenons que le roman Mèya d’El Hadj Demba Sissoko est une œuvre intemporelle qui, à travers ses différentes thématiques, retrace l’histoire de tout un peuple et montre la force du patriotisme. Ce dernier devrait être une valeur que chaque citoyen doit cultiver afin de garantir le bien-être des générations futures. Mèya, le personnage principal de l’œuvre, est un symbole de résilience et de bravoure. Elle nous montre que rien ne peut faire désister un cœur déterminé, une main au service, de la res publica, de la chose publique.

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