Sur la route du Bénin révélé, beaucoup de chantiers se dressent devant nous. L’ un des plus importants et pas des moindres est la promotion du livre et de la lecture. Un sacré défi que le gouvernement Talon ambitionne de relever à travers son vaste programme de réformes et de projets novateurs dans le secteur.
En témoigne l’organisation du Grand Prix Littéraire et le Salon National du Livre: deux événements littéraires majeurs organisés chaque année au Bénin. Deux belles initiatives dont l’objectif est d’encourager la promotion de la littérature sans oublier ses acteurs.
Dans ce numéro de notre chronique, un seul événement des deux initiatives siamoises retient notre attention : Salon National du livre récemment organisé à Cotonou. Un rendez-vous littéraire dont l’objectif principal est de réunir les acteurs de la chaîne du livre (écrivains, éditeurs, libraires, bibliothécaires et lecteurs) autour des préoccupations communes au domaine.
Une belle initiative dont l’impact sur l’animation de la vie littéraire n’est plus à démontrer. Il n’y a rien de plus beau que de voir le Bénin se positionner désormais sur la scène nationale et internationale dans le domaine du livre. Au passage : Bravo aux initiateurs de ce projet innovant.
Toutefois, ce grand rendez-vous littéraire à des relents d’exclusion dans son organisation.
Pour un événement dit « National », nous jugeons utile et bienséant que son organisation implique tous les acteurs en jeu avec une représentativité effective de tous les départements notamment ceux qui sont loin de Cotonou, la Grande Capitale Économique du pays.
Nous proposons donc une organisation décentralisée dans les autres villes du Bénin dans le souci de préserver le caractère « national » du Salon du Livre. Chaque localité regorge d’éminents écrivains mais peu connus du grand public. Ce salon dans les régions serait alors une belle tribune pour révéler et découvrir ces auteurs et leurs œuvres.
Un Salon « National » ne saurait se limiter uniquement à Cotonou. Et c’est là qu’à péché l’organisation quitte à le parfaire les prochaines éditions. Une organisation du salon du livre de façon rotative à l’avenir dans une autre ville est parmi tant d’autres options une piste à explorer pour les éditions à venir.
Donnons la chance à d’autres villes outre Cotonou d’être mises également en lumière sur le plan littéraire. C’est notre intime conviction.
✍ Didier Jaurès VOITAN, Documentaliste Spécialiste des questions du livre et de la bibliothéconomie
C’est super bien
Et je vous prie de continuer votre travail pour le développement non seulement de nous les jeunes mais de la mère patrie