Un nouveau chapitre s’écrit dans l’histoire des records mondiaux — et c’est depuis Cotonou qu’il pourrait se tourner. La cheffe béninoise Keith Sonon se lance, dès le 1ᵉʳ décembre 2025, dans une tentative officielle d’inscription au Guinness World Records Book, avec un marathon culinaire individuel prévu pour durer au moins 15 jours au Palais des Congrès. Une initiative qui place le Bénin au centre de l’attention internationale et qui met en lumière une figure féminine déterminée, techniquement préparée et consciente des exigences documentaires très strictes du Guinness.
Une préparation méthodique, digne d’une athlète du record
Lors de la conférence de presse du 27 novembre à Cotonou, Keith Sonon a révélé suivre un programme rigoureux mêlant alimentation contrôlée, méditation et visualisation — un travail mental aussi indispensable que la maîtrise du feu et des épices. Pour le Guinness World Records, la cheffe devra respecter un dispositif précis :
- pauses limitées,
- présence continue de témoins assermentés,
- enregistrement vidéo ininterrompu,
- documentation complète de chaque plat.
Cela revient à produire entre 1 000 et 1 500 plats par jour, dans un équilibre entre endurance physique, créativité gastronomique et exigence archivistique.
Suspense sur le menu, assurance sur la performance
Interrogée sur les recettes qu’elle proposera au public — qui devrait affluer en nombre au Palais des Congrès — la cheffe a choisi le mystère, non sans humour :
« Ça dépend de ce que je cuisine », glisse-t-elle, un sourire aux lèvres.
Elle promet toutefois un ajustement du piment « pour convenir à tout le monde » et confirme la présence du gboman, plat emblématique.
Elle clarifie également une confusion apparue sur les réseaux : non, il ne s’agira pas de 20 000 plats par jour, mais bien de 1 000 à 1 500, chiffre réaliste et conforme aux normes Guinness.
Un contexte africain dynamique, mais la lumière reste sur Cotonou
Si d’autres cheffes africaines ont tenté ce type de record — notamment Djénébou Banao au Burkina Faso (à partir du 2 décembre 2025) ou auparavant Zeinab Bancé en Côte d’Ivoire (160 heures en avril 2025) — ces initiatives servent surtout de décor à l’enjeu principal du moment : la tentative béninoise, solide, structurée et médiatiquement suivie, portée par une cheffe dont la démarche assume pleinement son insertion dans le patrimoine mondial inscrit par le Guinness Book.
Un défi qui dépasse la cuisine
L’enjeu dépasse le simple exploit physique : il s’agit d’une affirmation culturelle, d’une mise en valeur du savoir-faire culinaire béninois, mais aussi d’une entrée possible dans les archives du livre le plus vendu au monde, le Guinness World Records, référence planétaire de la performance humaine.
À partir du 1ᵉʳ décembre, c’est donc une page nouvelle que pourrait écrire Keith Sonon — une page qui, si elle est validée, rejoindra officiellement celles du livre des records.
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