Il y a longtemps, très très longtemps au moment où l’homme et bêtes vivaient ensemble et se côtoyaient sans limite, tous vivaient en paix. Mais un jour, dans une contrée très lointaine, le roi Babadaho a été alerté sur un fait, un désastre qui non seulement blessait le roi dans son amour propre, mais qui était aussi un déshonneur. Il s’agissait du désordre orchestré pas l’éléphant, ce grand pachyderme dans la précieuse vigne du roi Babadaho.
Entrée dans une colère sans borne, le roi appela les trois stratèges de son royaume pour abattre l’éléphant dont la viande sera partagée en part égale. Le lièvre, le renard et l’hyène revinrent de la chasse après une longue et périlleuse chasse. Cependant devant le roi au moment du partage, un problème surgit; « qui des trois a porté le coup fatal à l’éléphant ? » une situation dont l’issue semble complexe. Alors, le roi proposa une compétition aux trois stratèges.
Cette compétition consiste à voir celui qui arriverait vite au fleuve tomè. Alors, la compétition débuta, le renard ayant conscience de sa lenteur par rapport aux autres imagina une situation qui joua à son avantage. Lorsque les autres courraient pour vite se rendre au fleuve Tomè, le renard apprêta des carottes sur le chemin du lièvre, celui-ci voyant cela, pesa le pour et le contre et finalement préféra les carottes à la grande pas de gigot d’éléphant.
Pour mieux rouler l’hyène dans la farine, il tua une cinquantaine de biches qu’il prit pour barrer la route. L’hyène étant gourmand et toujours avide préféra casser quelques os avant de se rendre au fleuve tomè. Profitant de ce moment de distraction, le renard courut avec toutes les forces qui lui restait pour arriver au fleuve.
C’est au son de cloche,que l’hyène et le lièvre se rendirent compte de leur naïveté et coururent au fleuve mais c’était déjà trop tard puisque le renard savourait déjà sa victoire et jubilait au vue de tout le monde. Alors le roi donna le trois quart du gigot d’éléphant au renard qui le délecta et laissa les un quart à l’hyène et au lièvre qui bien étant très intelligents se sont fait avoir par le renard.
C’est pour cela que, malgré notre intelligence et la ruse dont nous faisons cas, il arrive un jour où nous rencontrons de plus intelligent que nous. Comme le dit un langage populaire, tous les jours ne sont pas dimanche.
Thierry HOUNYE
Félicitations mon frère. Vive la littérature !
Bravo Champion !
Merci Aurel KINKPO
Félicitations mon condisciple
Merci Marius TONAWA
cool histoire