«Pour une poignée de Gombos» est l’une des productions littéraires de l’écrivaine béninoise Sophie ADONON. C’est une œuvre romanesque écrite dans un style laconique, mettant l’accent sur les réalités de la vie. L’amour et la jalousie sont les thèmes les mieux développés tout au long de l’ouvrage.
Le résumé du livre
Le livre <<Pour une poignée de gombo>> est une œuvre qui relate la vie d’un homme du nom de Régis. Ce dernier est un sexagénaire qui vit reclus des autres. Il préfère sa vie de solitaire que les mauvaises compagnies. A l’âge de 62 ans, le personnage principal du livre n’a toujours ni femme ni enfant.
Le sexagenaire amoureux
Pour s’offrir une chaleur humaine et faire dos à son existence assez terrifiante, le sexagénaire Régis lance son dévolu sur Baïe, âgée de 18 ans et toujours vierge. Après leurs relations durant des jours, ils mirent au monde Regisette, une jeune fille d’une jalousie rocambolesque.
Le couple accueille, quelque temps après ce premier geste, Julienne, la sœur de Regisette. Après la naissance de celle-ci, Régis meurt à la suite d’une morsure de vipère. C’est ainsi que Baïe va dorénavant commencer par vivre seule avec ses deux filles.
La rencontre de l’inspecteur Tony Zanta
Un jour, après le décès de son mari, Baie envoie Julienne cueillir une poignée de gombos dans le champ de leur oncle pour le dîner. Arrivée sur les lieux qui abrite une gare ferroviaire, celle-ci rencontre l’inspecteur de police Tony Zanta, qui deviendra plus tard son âme-sœur. Le jeune homme lui avoue sans se coup férir ses sentiments.
Le coup de foudre naît dès cet instant entre eux. Les événements se sont précipités et peu de temps après les cérémonies de dot eu lieu. Après cela, la jeune fille rejoint son foyer conjugal à Cotonou, accompagnée de Régisette sa sœur aînée qui a toujours rêvé de visiter cette ville dont on vante le charme.
Régissette aime silencieusement et passionnément l’inspecteur Tony Zanta, l’époux de sa petite sœur. Elle réussit à amener celui-ci à commettre un acte adultérin. À la suite de cela, elle mit au monde un enfant dont elle s’est rapidement séparée. Le bout de choux fut rétrouvé et récupéré par Dansi, une femme stérile, privé d’enfant durant toute sa vie.
Au comble du désespoir, Régissette se marie à Louis. Mais cette union ne fera pas long feu car le couple doit subir les conséquences de la mauvaise condition d’accouchement de Régisette qui est devenue stérile. Traumatisée par la nouvelle, elle a pris la poudre d’escampette tout en quittant la maison du mari pour se rendre de nouveau chez sa sœur Julienne.
La folie de Régissette
Le choc émotionnel était tellement fort qu’elle devient folle et se retrouve internée à Jacquot de Cotonou. Son mari Louis se charge cependant des frais médicaux pendant cinq ans au bout desquels sa femme ne guérit pas. De guerre lasse, il l’abandonne pour refaire sa vie avec une autre femme.
Ramenée à Akissa chez sa mère, elle a rencontré son père défunt revenu sous forme d’un vieillard. Sur les instructions de celui-ci, elle se confesse à sa mère, et retrouve soudainement ses sens. Néanmoins, elle doit également se confesser à sa sœur Julienne.
Cette dernière, refusant de croire à ce récit funeste, furieuse, la renvoie de chez elle la prenant toujours pour une folle. Vexée, Régisette décide de prouver la véracité de son histoire en partant à la recherche de son enfant. Elle le retrouva, mais fut curieusement foudroyée par une tonnerre du fait de ses actes indésirables dont celui de jeter volontairement son propre enfant innocent.
A la suite de ces événements, Eros Emmanuel fils de Regisette rencontre la fille de Julienne. Les deux amoureux ambitionnent une relation amoureuse sempiternelle. Force est de constater qu’ils sont parentés. Ne pouvant pas supporter leur séparation, les deux amoureux ont pris une décision plutôt courageuse et difficilement acceptable. Celle-ci marquera à jamais les esprits et interpelle.
Les points forts du livre
Cette œuvre est pleine de moralité et digne d’intérêt dans la mesure où aucune facture ne restera impayée par la nature. L’auteure par la narratologie a su montrer du nœud jusqu’au dénouement de l’histoire que la jalousie fait partie des facteurs qui portent préjudices à la dignité humaine.
Ainsi, pour bien montrer que l’histoire s’est généralement déroulée au Bénin et loin de l’imagination, l’auteure a fait usage du nom des lieux comme « Akissa» « Bohicon» et « Cotonou». La fréquence des noms propres témoignent que l’histoire se déroule dans le monde des hommes. Aussi, le nom attribué à chaque personnage est relatif à leur rôle joué durant le déroulement de l’histoire.
Paul AKAKPO Étudiant en science de langage et de la Communication et chroniqueur livre à #livredulivre
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Une excellente analyse
Merci beaucoup pour la publication. On reste debout !
C’est vraiment intéressant et instructif.
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