« Ce qu’un Homme aura semé, il le moissonnera aussi », disait l’adage populaire. Il y a pour ainsi dire, certaines lois divines qui influencent le destin de tout être humain. Comme dans une relation de cause à effet, chacun n’est que le fruit, le résultat, des choix qu’il a opérés dans sa vie. Caricaturé : si je donne priorité à mon avenir…il sera plus ou moins (tout en tenant compte de la disposition divine) radieux ou du moins ce qu’on a rêvé qu’il soit. Pour corroborer notre thèse, Valentin AGON affirmait dans son livre retentissant : << la rupture >>, que : « L’avenir appartient à ceux qui sont capables de s’y projeter ». A contrario, ‘’ceux qui n’ont aucune projection sur le futur n’ont aucun avenir’’. C’est là, en tout cas, toute la problématique de ma chronique du jour. Peut-on parler d’avenir pour cet acabit d’apprenants incultes ? Pour cette génération d’élèves inconscients ? Pour une génération divertie et tournée inlassablement vers la distraction ? Les virées en boites, la promenade à longueur de journée, l’utilisation des réseaux sociaux à des fins négatives, la recherche effrénée du plaisir avec son corollaire de perversité à nulle autre pareille n’augurent hélas de rien de bon pour la relève. Et pour cause ! « Celui qui fait toujours ce qu’il veut, fait rarement ce qu’il doit ». La véracité de cette assertion de Fénelon n’est plus à démontrer. Encore plus en notre temps où on se demande bien si les apprenants de ce 21 siècle connaissent leurs obligations….leurs devoirs en tant que « must » si vous permettez cet anglicisme.

LE MUST D’UN APPRENANT
Le « must » est ceux à quoi l’on ne peut échapper, autrement une contrainte à laquelle on est astreint. De facto, nous déduisons que le must est priorité. Et, quel ne serait notre plus grand désastre si le prioritaire doit se muer en secondaire. Nous n’avons que nos yeux pour constater avec loisir ce à quoi on assiste quand on perd le sens des priorités, encore plus si cela doit affecter notre avenir et toucher à l’éducation.
Pour nous autres, un apprenant ne peut avoir d’autre préoccupation que celle d’apprendre, de connaître. Bref, l’Éducation doit être sa priorité pour que parvenu à l’âge adulte, il ait des armes pour affronter les défis de la vie. On devient ce qu’on fait la plupart du temps. Suis-je mécanicien aujourd’hui…il est tout évident que j’ai baigné dans l’apprentissage de la mécanique pendant longtemps.
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », affirmait Lavoisier. Le roi Salomon dans la Bible dira à son tour qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Je n’ai vu d’épreuve de notre temps qui n’ait déjà pas été affrontée par une autre génération passée. Il faut être à la limite sot pour croire qu’on est les premiers à étudier une notion. Et, c’est là que se trouve toute l’importance des livres.
Les livres étant la mémoire vivante des expériences passées et à venir, l’apprenant qui lit se donne déjà 80% des chances de réussir face aux épreuves auxquelles il sera soumis.
LA RÉUSSITE PAR ET AVEC LA LECTURE
Un témoignage vivant mais illustratif, un candidat au BAC est passé à la bibliothèque juste après la proclamation des résultats que tout le monde déclarent catastrophiques et tint à peu près ce discours : « monsieur- ça a marché ! Surpris par cette salutation à tout le moins bizarre, je lui demandai de s’expliciter.
C’est alors qu’il se confondit en remerciements avant de poursuivre en disant: « je suis admis, j’ai mon BAC ». Mais, précise-t-il: « grâce à ce livre auquel vous m’aviez donné accès, que j’ai lu et duquel est tirée une épreuve entière du baccalauréat 2016 ». Ce dernier me confia que rien n’a été modifié sur l’épreuve. C’était juste l’exercice du livre in largo.»
Et, puisque l’ayant traité à l’avance, ajouté en plus à la consultation du corrigé-type, il a fait tout simplement du copier-coller. Résultats : il est admis là où beaucoup ont lamentablement échoué. Vous me direz certainement que c’est sa chance mais moi, je vous rétorquerai en disant que ce sont ses efforts de recherches qui ont payé.
Il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où il va. « *Quand on a peu de désirs, on a peu de privations* » a dit Plutarque. Les mauvais apprenants ont très peu de privations, oubliant du coup, que rien de bon ne peut s’obtenir sans une certaine dose de souffrances.
LA RÉUSSITE DANS ET PAR LES LIVRES
Les exemples sont légions : ceux qui ont trouvé la clef de la réussite, de la prospérité dans les livres. De Napoléon à Kennedy en passant par Félix Hounphouët Bogny sans oublier Bill Gates, la recette de la réussite par les livres s’est toujours confirmée. Mais bornons-nous à examiner le cas de celui-là qui fut pendant longtemps côté à la première place du classement des Hommes les plus riches au monde.
L’ HISTOIRE DU LECTEUR….MILLIARDAIRE: BILL GATES
Bill Gates, un nom qui revient constamment au bout des lèvres quand on évoque le cas des personnes les plus prospères au monde. Concepteur de Microsoft, le génie informaticien a trouvé le code de son succès dans son amour pour la lecture.
Dans son livre intitulé : << *Bill Gates et la saga de Microsoft, comment un génie de l’informatique est devenu l’homme le plus riche du monde* >>, Daniel Ichbiah nous livre dans ses lignes le parcours de ce grand homme. Depuis son enfance, raconte-t-il, le jeune prodige lisait beaucoup et il ne pouvait donc que continuer à l’âge adulte.
« Il est vrai que la lecture a toujours représenté le passe-temps préféré de Bill. Dans les salles d’attente des aéroports ou dans l’avion, il dévore les livres et magazines tout en prenant régulièrement des notes. Puis un jour, par un week-end au Brésil avec Winblad un ami de Bill que le milliardaire a découvert cette étrange et innovante idée de mariage entre connaissance cellulaire et l’informatique.
A l’image de Bill Gates, vous pouvez réussir et vous réussirez à coup sûr par les livres. Le substratum de tout, c’est de ne pas oublier son objectif pour un avenir positif.

La thématique a été bien développée et elle est en phase avec les réalités de nos jours. Puisse la jeunesse africaine retrouve le chemin vers les livres.
Bravo !
Merci beaucoup pour ce partage
J’ai trop aimé et ça me conforte de continuer toujours à lire encore et encore