Sous-titré presse, livre et ouverture démocratique le livre CAMEROUN, LA FIN DU MAQUIS est signé BASSEK BA KHOBIO. Il est publié chez L’Harmattan en 1986. En guise de rappel, le maquis vise à détourner les populations des séductions de l’occupant allemand dans la première moitié du XXième siècle au Sud-Cameroun. Le régime Paul Biya ayant annoncé la fin de cette indiscipline populaire, le réalisateur et écrivain camerounais s’interroge dans ce livre sur les avancées.
Pour BASSEK BA KOBHIO, rares sont les communes urbaines de son Cameroun natal qui peuvent s’enorgueillir de posséder des bibliothèques dignes de ce nom. A Nitoukou par exemple, l’une des communes du pays, la bibliothèque municipale relève encore du domaine de la fiction.
Les Etats généraux de l’éducation à Nitoukou en 2020 en ont donné des aperçus, et les lycées et C.E.S. de la localité ont manifesté leur volonté de mettre en place des bibliothèques scolaires, mais ils ont toujours été handicapés par l’existence d’un budget susceptible d’assurer l’approvisionnement de ce précieux instrument de travail.
Pourtant et à Nitoukou on doit le savoir, il serait très intéressant de voir le dynamisme des ressortissants de Nitoukou sur un domaine aussi important qu’est la mise en place d’une bibliothèque. Ceci étant, la bibliothèque à Nitoukou n’aura plus qu’à suivre, elle pourra sans contexte, être l’un des véhicules de diffusion les plus efficaces de la culture de cette localité.
Son existence à Nitoukou, sa riche existence, devrait constituer une source de préoccupation permanente pour cette commune qui aspire à héberger une communauté ouverte et cultivée. Car, en fait, la richesse d’une bibliothèque, quoique difficilement perceptible, est réelle et durable.
EBAGNE BEKEMEN SÉVERIN