Publié en 1942, L’ Etranger est le premier roman d’Albert Camus. Il est édité aux éditions Folio et comporte 184 pages. Il met en exergue l’angoisse ressentie par l’homme devant un monde silencieux, sans Dieu, où règne l’injustice et malcompréhension. Le personnage principal de l’œuvre est Meursault, un jeune homme qui par le biais d’un télégramme apprend la mort de sa mère. Une nouvelle qui le laisse indifférent. Meursault refuse de voir le corps de sa mère, mais assista aux funérailles sans faire montre de chagrin tout en se contentant de fumer et de boire du café.
RÉSUMÉ DU ROMAN L’ ÉTRANGER DE CAMUS
Meursault, le narrateur de l’histoire, apprend le décès de sa mère par le biais d’un télégramme. Cette nouvelle ne suscita en lui aucune émotion et il continua sa vie comme si de rien n’était. Il ne voulait pas voir le corps de sa mère et il n’assista qu’aux funérailles. Le lendemain, il retourne à Alger puis alla nager à la plage et fit la rencontre de Marie, une dactylographe qui avait exercée dans la même entreprise que lui autrefois. Le soir venu, ils se rendent au cinéma puis reviennent à l’appartement de Meursault et couchèrent ensemble. C’est ainsi qu’une liaison naquit entre eux, mais Meursault ne montra aucune affection à Marie, il ne l’a fait qu’à l’enterrement de sa mère. Raymond est le voisin de Meursault, ce dernier l’aide à rédiger des lettres. Soupçonnant l’infidélité de sa maîtresse, Raymond bat cette dernière un soir au point où intervint un agent. Meursault et Marie percevaient depuis leur chambre les cris et des claquements de chaises. Après le départ de Marie, et après avoir chassé sa maîtresse, Raymond vient dire à Meursault qu’il plaidera en sa faveur au tribunal puisque sa maîtresse a menacé de le dénoncer. Meursault accepta. Raymond fut alors relâché sur avertissement et il invita Meursault à passer le jour suivant avec lui chez Masson, un de ses amis dans la banlieue d’Alger. Meursault ne prenait pas au sérieux sa carrière et refusa il y a quelques jours, une mutation à Paris. Marie lui demanda de l’épouser, et il accepta sans pour autant en être sûr. Marie, Meursault et Raymond prennent un bus et se rendirent chez Masson. Ils sont suivis par des arabes recrutés par le frère de la maîtresse de Raymond contre lequel Meursault avait témoigné. Après le déjeuner dans le cabaret de Masson situé sur la plage, Raymond et Meursault allèrent en promenade quand ils croisèrent de nouveau le groupe d’arabe et alors une bagarre éclata. Raymond blessé, ne voulant pas utiliser son arme, confia le revolver à Meursault. Meursault l’accompagna au cabaret puis retourna sur la plage. Il croisa un arabe qui l’agressa avec un couteau. Meursault retira le revolver puis tira cinq balles sur l’agresseur sans aucune émotion particulière. Meursault est incarcéré à la prison, affichait partout son indifférence face à sa liberté perdue et ne pensait à rien d’autres qu’aux meubles de son appartement. Il se sentait étranger et n’ affichait aucun regret, ce qui remua son avocat. Meursault fut accusé d’avoir tué sa mère en l’abandonnant dans un asile et de l’avoir enterré avec un coeur criminel. La justice ne comprenait pas ce qui motivait Meursault à poser tout ces actes. Lors des visites de son avocat, Meursault était à chaque fois sur les nerfs, or celui-ci aurait pu plaidé en sa faveur. Meursault fut finalement condamner à mort cause de son indifférence. Il refusa de se confesser à l’aumônier qui l’avait visité dans sa cellule et voyait dans la mort son ultime espoir.
ANALYSE ET AVIS CRITIQUE DU ROMAN L’ÉTRANGER D’ALBERT CAMUS.
L’ Etranger est une œuvre qui peint la condition de l’homme sur terre et l’absurdité de la vie face aux besoins de l’esprit humain à tout rationaliser. C’est un roman purement philosophique qui montre à quel point l’existence humaine est contingente et l’impossibilité de se soustraire aux jugements des hommes. L’auteur nous fait comprendre que la vie humaine est complexe, et donc il existe de multiples mécompréhensions parmi les hommes, mais aussi en l’homme lui-même. À travers le personnage Meursault, l’auteur illustre que dans la vie de tout être, il peut y avoir des moments d’obscurité, dans lesquels l’homme se croirait presque inexistant, ou totalement indifférent et ne sera tenté que de suivre ses instincts sans pour autant se montrer empathique envers quoi que ce soit. On retrouve cette illustration à travers le titre même de l’œuvre : « L’ Etranger », l’homme qui se voit sans aucune boussole dans le monde, errant tout seul dans les pages de la vie, sans but, ni protection d’un quelconque être suprême comme le découvre Sartre quand il affirme : « Exister, c’est être là tout simplement. » Le roman est constitué de deux parties qui se correspondent car on y retrouve le thème de la mort qui est transversal. Camus veut illustrer à travers cela que la vie ne se résume qu’à la mort.
On note l’usage du pronom « je » qui permet de créer une intimité avec le lecteur, de manière à faire vivre au lecteur l’histoire. L’ouvrage est hermétique, voire même incompréhensible et destiné à un public réduit. De part son registre, les concepts abordés et les différentes tournures de phrases, la compréhension parfaite de ce livre nécessite un certain bagage intellectuel philosophique.
Cependant, la description des différents moments, voire même des scènes de violence qui respirent au cœur même du livre, peut marquer les esprits sensibles. Mieux encore, il faut souligner les réactions parfois déplacées du narrateur, son caractère souvent inhumain… qui appellent à une approche plus sérieuse et plus avancée du livre.
On peut retenir de cette lecture que l’homme n’est pas toujours prêt à affronter toute les réalités de la vie et que la nature humaine est complexe et contingente. Que tôt ou tard, l’homme est appelé à faire face à l’absurdité du monde, aux injustices et aux mécompréhensions de ses semblables.
Un mot sur l’auteur
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin. Il est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français.
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Super
J’ai aimé je pense que je le lirai, ça a commencé par m’attirer
Bon travail
Grâce à ce résumé j’ai plus compris le livre
Ce fut un réel plaisir
Très explicite et cadrant parfaitement avec l’ouvrage.j’ai bcp aimé cette chronique. Bon travail.
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