Contexte du récit de l’œuvre
Dans ce livre, l’auteur peint un pays de l’Afrique, qu’il a nommé Nimbé, marqué par les conséquences de la colonisation et la mauvaise gestion par les membres du gouvernement.
Thèmes traités par l’ouvrage
Ce livre aborde :
– La mauvaise situation politique et sociale au sein d’un pays africain (Nimbé) ;
– Les conséquences de la technologie et du manque d’emploi sur les jeunes ;
– Les conséquences du manque de matériels médicaux dans certains centres hospitaliers ;
– L’amour et grossesses précoces chez les jeunes ;
– La migration ;
– La justice ;
– La femme ;
– L’ethnocentrisme ;
– Etc.
Le message (enseigné à travers ces thèmes)
À travers l’histoire, l’auteur enseigne que la mauvaise gouvernance dans certains pays de l’Afrique causant de nombreux maux qui affectent le peuple entier et surtout les jeunes est la source du mal développement. Il passe le message du risque que court un pays à ne pas prendre pour nécessaire la cause des jeunes qui constituent sans doute l’avenir. L’auteur montre que le peuple pouvait périr tant qu’il n’y a de potentiel matériel médical pouvant venir à la rescousse des malades en urgence.
Thèse de l’auteur ou de l’ouvrage
Pour l’auteur, la mauvaise gouvernance passant par la mise en place d’une mauvaise politique, axée sur la mal compréhension du thème ‘’Indépendance’’, au sein de laquelle la cause de tous n’est aucunement prise en compte avec les sortes de fraude (corruption…) est la source du mal développement dans bons nombres de pays africains.
Principaux personnages
On peut citer :
– Mahudjlo : fils unique de Yèdévi et Akwèba, jeune diplômé vivant au Nord du Nimbé ;
– Folakè : dulcinée de Mahudjlo ;
– Akwèba : mère de Mahudjlo et femme de Yèdévi ;
– Nan, vieille amie de Akwèba ;
– Azénoukoun Mionkan : président des jeunes protestataires ;
– Les jeunes protestataires ;
– Yinwè, président de la République du Nimbé ;
– La Police Républicaine ;
– La Force Armée du Nimbé ;
– Colonel Assouka, président de la transition de la République du Nimbé ;
– etc ;
Résumé
Ebullition écrit par Florent AÏKPE, relate une histoire qui se déroule sur le sol d’un pays africain nommé Nimbé. Un pays riche mais appauvris par le sort de la colonisation et dirigé par un gouvernement ne prônant par la liberté d’expression, il n’arrive à assurer l’avenir et le développement.
D’un bout à l’autre de l’État du Nimbé, la population est plongée dans le chaos, la crise et la misère dont les membres du gouvernement à sa tête le président Yinwè en participant pleinement à la cause par l’adoption des lois dans un régime qui ne profite nullement au peuple.
Imposant des règles par-ci par-là, il mit en garde contre plusieurs activités dont celles de pêche, des entreprises locales qui étaient la source de revenu de bons nombres de campagnards dont Yèdévi le père de Mahudjlo, qui disparut au fond du lac pendant l’une de ses parties de pêche, laissant pour veuve sa tendre femme Akwèba enceinte, dans la solitude et la dépression.
Malgré ses pleures et ses nuits troublantes, elle se résolut à garder son enfant qu’elle surnomma après sa naissance, Mahudjlo « la volonté de Dieu » né après trois fausses couches. Akwèba, ne voulant d’une fin misérable pour son unique fils, malheureusement né du même jour que son père, un enfant des eaux selon l’oracle, elle l’initia à la culture moderne.
Mahudjlo fit l’école et brava l’échelle des jours peineux de l’université loin de sa mère, lui espérant un avenir agréable. Avec un État à la gérance des vieillards qui ne pensent qu’à se remplir les ventres, les jeunes diplômés dont Mahudjlo se voit plongé dans le sous-emploi et pire le chômage sans réelle possibilité de s’en sortir tête haute.
Bons nombres de ces jeunes, abêtis par la technologie, se mirent sur les pas de la cybercriminalité ou encore de l’ arnaque, du vol, de l’escroquerie et même le piratage. D’autres mêmes enfourchèrent les terres de la prostitution et même sous l’angle contraire, désigné par « fémiphorésie » et « homophorésie».
Ceux démarqués par leurs parents, membres du gouvernement, infantilisés par le simple fait d’avoir tout à leur disposition, n’en restent pour autant sans commettre des délits dans leurs dérives. Tel est le cas d’Arnaud, le fils de l’honorable Bigblé ayant causé la mort de toute sa famille par incendie.
Une jeunesse dépiécée sans possibilité de réajustement dans un État tel Nimbé qui proclame vainement l’emploi des jeunes, peu d’espoir en reste. Par un tel régime, la soumission sans contradiction dictait sa loi. Seuls quelque peu, jeunes protestataires dirigés par leur chef Mionkan Azénoukoun, se levaient pour contester les décisions venues d’en haut.
Très tôt démembrés par la mort certaine et l’emprisonnement de leurs collègues ainsi que par leur traque qui s’en est suivi, ils abandonnèrent maison et famille pour la cachette. Dans cette chasse aux sorciers, l’attention se dérouta très vite sur le meurtre de la secrétaire d’État, retrouvée morte poignardée dans le bureau du président de la République.
Recherche effectuée, empreinte retrouvée, Mahudjlo fut accusé d’être le coupable de cet assassinat ; lui, appauvri par le chômage mais seulement ravivé par le grand amour presque impossible qu’il éprouve pour son amie d’enfance Folakè, sa dulcinée originaire d’un village en contradiction depuis la nuit des temps d’avec le sien.
Il fut tristement mis en détention après être retrouvé fuyant la région pour nulle part dans la forêt. Son sort déjà décidé par les hauts responsables et les véritables coupables, il ne put finir ses mots de défense au nom de sa vie et de toute la population, et passa de vie à trépas laissant derrière lui comme son père, sa bien aimée Folakè (rejetée par ses parents) et le fruit de leur union, une grossesse.
Un mari autrefois disparu dans les profondeurs du lac, un fils surnommé criminel mort annoncé, la vieille Akwèba ne put supporter ce coup de la vie. Elle succomba par manque de matériels médicaux après s’être effondrée au sol, sans pour une fois dans le monde des vivants revoir son unique Mahudjlo inhumé au cimetière des prisonniers.
Malgré les plaintes et les protestations entre familles, le président Yinwè fut réélu pour son troisième mandat. Lequel ne dura point compte tenu du coup d’État qui le déstabilisa et lui enleva le pouvoir. Nimbé sombra dans une atmosphère noire.
Plus tard, relevé, par la mise en place d’un régime militaire à sa tête le colonel Assouka, Nimbé et toute sa population comprirent « qu’une République se construit collectivement sans discrimination fondée sur la race, les origines ethniques ou sociales, le sexe, la religion ou l’opinion. ».
Citations
Dans ce livre, certaines parties requièrent particulièrement l’attention.
– « La seule façon de réussir à quelque chose […] et c’est cela l’indépendance », page 54, 1er paragraphe
– « Certains pays de l’Afrique […] en son assonance », page 54, 3ème paragraphe
– « Un pays qui devrait se développer […] vers la réussite de la jeunesse », page 65, 3ème paragraphe
– « Le XXIème siècle est une barque pleine de fausses marchandises », page 70, dernier paragraphe
– « Pour t’atteindre, on ne peut passer que par celui qui te connaît ou par ta faiblesse », page 145, 2ème paragraphe
– « Tant que les hôpitaux seront en pénurie de matériel […]. si les moyens étaient mis à disposition du personnel médical du pays », page 168, 4ème paragraphe
Intérêt de l’ouvrage
Ce roman a d’utilités et peut vivement conduire à l’éveil et au changement de la politique de développement des pays africains et la prise de conscience sur les intérêts de la jeunesse et du sort de la vie de la population.
Appréciation personnelle
Cet ouvrage, Ebullition, regorge la forte potentialité de dévoiler le plus lourd poids qui menace bons nombres de pays africains auxquels la majorité des peuples restent muets. Contrairement à ces derniers, l’auteur a su dire à voix haute dans un silence bouillant, ce que vivent les populations dans leurs coins masquées par la peur de la libre expression.
Avec un bon langage, les dérives de la jeunesse, engloutis dans le chômage ainsi que la gestion moins profitable du pays sont exposés durement.
Références du livre
Titre du livre : EBULLITION
Auteur : Florent AÏKPE
Editeur/ Maison d’édition : Editions Essaim Plumes
Lieu d’édition : Parakou
Genre du livre : Roman
Date de publication : Publié le 11 janvier 2023
Nombre de page : 173
Langue originale : Français
Présentation de l’auteur Florent AÏKPE
Né le 30 Juin 1999 à Mougnon dans la commune de Djidja au Bénin, Florent AÏKPE est Professeur de lettres dans les lycées et collèges du Bénin. Pluridisciplinaire, il est également Graphiste professionnel, Rédacteur, Concepteur et Développeur Web mais plus encore, Écrivain poète et romancier.
Entré dans le système de l’art d’écriture en 2016 par l’écrit de ses poésies dont Les perles de sa hanche, son premier recueil de poèmes, il fait aujourd’hui partie des écrivains béninois reconnus. Dynamique avec une grande vision malgré les nombreuses difficultés s’opposant dans la vie quotidienne, il se place au cœur de son art par la création des Editions Essaim Plumes, une maison d’édition ouvrant ses portes à tous pour l’édition et la promotion de livres dont il est Fondateur.
Il reçoit de par sa plume, le Prix du 3ème meilleur roman à l’International initié par Immaculée Editions en 2021 avec son roman intitulé La face du destin et le prix continental Prix Innov N’ZÉRÉKÉ Guinée 2022 avec ce deuxième roman qu’il a intitulé Ebullition qui fait bouger les murs de la littérature internationale par le lever de rideau sur les marques sombres laissées par la colonisation et qui pèse sur certains peuples africains.
Informations concernant la rédactrice SOMAKPO Ulriche Inès Sèhogan
Nom : SOMAKPO
Prénoms : Ulriche Inès Sèhogan
Profession : Secrétaire comptable
Date et lieu de naissance : 10/07/2003 à Cotonou
Lieu de résidence : Ouèdo (Abomey-Calavi)
Numéro de téléphone : 99 40 64 87
Mail : 9544962l@gmail.com