Les hommes sont déterminés par les circonstances et par leurs passions. Ils croient être libres car ils n’ont pas conscience des causes qui les déterminent. Nous avons tendance à émettre des jugements moraux sur la conduite des autres, en les louant ou en les blâmant. Il vaut mieux philosopher et chercher à comprendre la nature humaine plutôt que de blâmer les hommes pour des comportements qu’ils n’ont pas choisi.

Pour Spinoza, nous avons tendance à nous moquer des hommes et à les juger durement car nous croyons à la toute puissance du libre arbitre. Nous pensons que l’homme est libre et donc pleinement responsable de ses choix, là où, en réalité, les hommes sont déterminés par les circonstances et par leurs passions.
C’est ce que dit Spinoza dans l’Ethique, les hommes croient être libres car ils n’ont pas conscience des causes qui les déterminent. Ils ne voient pas à quel point, ils sont influencés par des causes antérieures qui agissent sur leurs choix.
La conséquence de cette illusion, pour Spinoza, est que nous avons tendance à émettre des jugements moraux sur la conduite des autres, en les louant ou en les blâmant, car nous les pensons pleinement responsables de leurs actes. Nous allons également nous indigner, pleurer ou nous moquer face à ce que nous pensons être un mauvais usage du libre arbitre.
Mais, pour Spinoza, ces jugements et ces réactions émotionnelles n’ont pas grand sens et il vaut mieux philosopher et chercher à comprendre la nature humaine plutôt que de blâmer les hommes pour des comportements qu’ils n’ont pas choisis.
« Ni rire, ni pleurer, ni détester, mais comprendre ». Cette citation de Spinoza, nous enjoint donc à chercher à comprendre plutôt qu’à blâmer.
Hervé-Mélaine AGBESSI
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Plutôt comprendre les autres et non les blâmer. Merci
Ping :Interview exclusive avec Nadège Bignon ANAGO autrice de En paix avec la vie - L'ivre Du Livre