Sciences secrètes. Héritages paracelsiens et alchimie, entre médecine, philosophie naturelle et matériau littéraire (Occitanie, France, Italie et Espagne, XVIe-XVIIIe s.)
Sciences secrètes. Héritages paracelsiens et alchimie, entre médecine, philosophie naturelle et matériau littéraire (Occitanie, France, Italie et Espagne, XVIe-XVIIIe s.)

Sciences secrètes. Héritages paracelsiens et alchimie, entre médecine, philosophie naturelle et matériau littéraire (Occitanie, France, Italie et Espagne, XVIe-XVIIIe s.)

  • Date de tombée (deadline) : 01 Mars 2025
  • À : Université de Toulouse Jean-Jaurès. Maison de la recherche.

« Sciences secrètes » 

Héritages paracelsiens et alchimie,

entre médecine, philosophie naturelle et matériau littéraire

 (Occitanie, France, Italie et Espagne – XVIe-XVIIIe siècles) 

Appel à communications 

 Colloque international et interdisciplinaire organisé par Il Laboratorio (EA 4590) 

Jeudi 10 et vendredi 11 avril 2025  

Université de Toulouse Jean-Jaurès

Comité scientifique :

Jean-Robert Armogathe (Institut de France), Didier Foucault (U. Jean-Jaurès), Franck Greiner (U. de Lille), Olivier Guerrier (U. Jean-Jaurès),

Florent Libral (U. Jean-Jaurès), Jean-Luc Nardone (U. Jean-Jaurès)

Organisation :

Florent Libral et CPRS (Centre de promotion de la recherche scientifique, UTJJ)

Argument

Les héritages paracelsiens comme objet 

L’objet de cette manifestation est d’établir dans quelle mesure l’héritage multiforme de Paracelse, souvent lié au destin de l’alchimie, a contribué à la République des Lettres du XVIe au XVIIIe siècle, notamment dans les échanges entre Toulouse, Paris, l’Italie et l’Espagne. Le colloque s’inscrit dans l’axe France-Italie d’Il Laboratorio, dans l’anticipation du quinquennal à venir sur les filiations, et accompagne la renaissance à venir du site Bibliotheca Tholosana.  

Le Suisse Théophraste Bombast dit Paracelse (1493-1541), révolutionnaire en médecine et en alchimie, tenta de proposer une explication globale du monde sur le triple principe du soufre, du mercure et du sel, dans le cadre d’un univers régi par les « signatures » déterminant des analogies entre microcosme et macrocosme. Fort de cette nouvelle conception, il entreprit de réviser la médecine, la pharmacopée et même la philosophie naturelle de son temps, sans oublier d’exercer son regard critique sur la religion d’alors. Rapidement traduite en latin et diffusée dans l’Europe entière au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle, son œuvre fut à l’origine de divers paracelsismes, selon que l’influence de cet auteur s’exerçait sur la magie, l’alchimie, la médecine, la philosophie naturelle, les théologies protestante et catholique, ou encore plusieurs de ces champs simultanément. L’héritage paracelsien fut transmis par l’intermédiaire de disciples allemands, anglais, français ou italiens qui complétèrent sa pensée, quitte à parfois la trahir, notamment en l’associant à la philosophie occulte de Marsile Ficin, à celle de Jean Trithème, ou en essayant de la concilier, peu ou prou, avec la médecine traditionnelle issue de Galien. 

Ces divers paracelsismes évoquent souvent, dans la conscience collective occidentale contemporaine, l’image d’une vision de la nature étrange et magique, proche de l’univers littéraire de la fantasy ou des médecins parallèles qui revendiquent encore aujourd’hui son héritage. Toutefois, aux yeux des spécialistes de la culture de la Renaissance, de Didier Kahn à Franck Greiner et tant d’autres, les paracelsismes ont perdu leur aura sulfureuse pour être considérés comme formant un courant intellectuel important dans l’histoire de l’occident moderne, voire alimentant des projets de réforme sociale et de création littéraire. C’est ainsi que des études matricielles ont montré que, loin d’être à l’origine de philosophies retardataires, l’héritage paracelsien a joué son rôle en philosophie naturelle dans l’abandon de la physique aristotélicienne (affaire des thèses de Villon et Clave en 1624), voire dans la constitution de théories de la matière et de l’atome en terres chrétiennes (sous l’influence de Jean-Baptiste Van Helmont, inspirateur du languedocien Pierre-Jean Fabre), tout autant que dans l’évolution de la médecine et de la pharmacopée (querelle de l’antimoine initiée à partir de 1566, puis relancée au milieu du siècle suivant). Par ailleurs, d’autres auteurs ont souligné que les êtres fantastiques associés par Paracelse aux quatre éléments (eau, terre, feu, air), au sein d’un traité diffusé à l’échelle de l’Europe dans sa traduction latine (De Nymphis, de Sylvis, de Pygmæis), ont suscité, à travers divers intermédiaires, un engouement littéraire pour un univers de fiction original, appelé à nourrir le merveilleux comme la littérature fantastique. 

Les spécificités de la manifestation  

Les particularités de ce colloque, relativement à des précédentes manifestations liées à l’histoire du paracelsisme ou de l’alchimie tiennent à trois facteurs principaux : l’interdisciplinarité, le temps long d’une première modernité entre XVIe et XVIIIe siècles, ainsi que l’ancrage entre France, Languedoc, Italie et Europe du Sud. 

– Interdisciplinarité 

Il nous semble intéressant de convoquer des représentants de différentes disciplines pour appréhender le phénomène des paracelsismes. En effet, même si les principaux courants concernent la théorie et la pratique médicales, intéressant les historiens de la médecine et des sciences, le paracelsisme fournit aussi la matière pour élaborer une philosophie cohérente du monde, souvent à coloration religieuse (intéressant les philosophes et les théologiens), de même qu’une source de motifs littéraires en poésie comme en prose. 

– Le parti-pris du temps long 

Le paracelsisme est souvent étudié dans une période comprise entre la fin du XVIe et le milieu du XVIIe siècle, qui est celle des controverses les plus fameuses. Or, l’existence du Comte de Gabalis, la vogue des sylphides dans les fictions au XVIIIe siècle, ou encore leur mention par Casanova dans ses Mémoires, de même que les références dans les almanachs italiens de la série Barbanera (publiés depuis 1762) nous invitent à élargir le propos en incluant le siècle des Lumières et même les périodes historiques postérieures, afin de fournir un panorama plus complet. 

– Ancrage toulousain, rapport à l’Italie et au Sud de l’Europe 

À notre connaissance, si des auteurs languedociens ont été abordés sous l’angle du paracelsisme, aucun colloque n’a jamais traité de la diffusion européenne de l’héritage paracelsien dans son rapport au milieu intellectuel toulousain, languedocien et plus généralement occitan de la première modernité. De fait, à titre d’exemple, les œuvres de Pierre Jean-Fabre et de Montfaucon de Villars étaient connues et appréciées en Italie : le premier était en rapport avec des académies vénitiennes et romaines, tandis que le second fut notamment lu par Jean Galli de Bibiena, auteur français d’origine italienne. Cette perspective ultramontaine gagne à être étudiée en détail, en étant étendue à la Péninsule ibérique, autre lieu d’un jeu subtil entre censure et diffusion d’idées paracelsiennes. 

Toulouse, au cœur du Languedoc et de l’Occitanie : un centre entre Paris et l’Europe du Sud

Quel a été le rôle de Toulouse, du Languedoc, et plus généralement de l’Occitanie, dans ces paracelsismes culturels européens, pourvoyeurs d’idées nouvelles, contestées ou bien simplement transformées en matière fictionnelle ? Nous pouvons juger qu’il a été important, en raison notamment de plusieurs figures majeures : 

–   Joseph du Chesne (en occitan du Casse, en latin Quercetanus, Lectoure, 1546 – Paris, 1609), célèbre médecin réformé originaire d’Armagnac (plutôt que du Languedoc, pour être exact) ayant fait carrière en Suisse, en Allemagne et en France, défendit une forme de paracelsisme médical concilié avec la médecine de Galien, et quelque peu élaguée de sa dimension magique ; il fut aussi poète occasionnel, auteur d’un Grand miroir du monde (paru en Lyon en 1587) exposant en vers l’unité du cosmos. Certains de ses vers furent même mis en musique par Pascal de l’Estochard. 

–  Pierre-Jean Fabre (Castelnaudary, 1588-1658). Très célèbre en son temps, redécouvert par l’histoire des sciences et des lettres de la seconde moitié du XXe siècle, il a exercé la médecine paracelsienne, notamment sur Louis XIII dont il fut un médecin en titre. Il mena la lutte, avec succès, dit-on, contre une épidémie de peste. Par ailleurs, son œuvre revêt la dimension spéculative d’un véritable système du monde fondé sur les principes d’une philosophie naturelle paracelsienne et de l’alchimie. Cette philosophie naturelle est mise au service de la défense du catholicisme postridentin, par exemple dans son Alchymista christianus, ouvrage qui paraît quelques années avant Le Discours de la méthode (1632).

–   Henri de Monfaucon de Villars (né à Alet en 1638, mort assassiné en 1693) quant à lui, est une sorte d’aventuriers des lettres qui, dans son Comte de Gabalis (1670), sous couvert d’exposer la pensée de Paracelse, crée un vaste univers imaginaire fréquenté par les esprits élémentaires, ondins, sylves, gnomes et salamandres, qui désireraient épouser les mortels pour accéder à l’immortalité. Ce dialogue, tout en jouant sur le goût du merveilleux, ne laisse pas de décocher des piques envenimées contre la dévotion excessive ; celles-ci sont interprétées comme une attaque par le milieu de Port-Royal où la famille de l’écrivain, proche de l’évêque Nicolas Pavillon, avait ses entrées. Mort de manière spectaculaire au cours d’une sombre vendetta familiale, Monfaucon devait doublement inspirer le fantastique, par ses sylphides, troublants esprits de l’air adoptés par Jacques Cazotte dans Le Diable amoureux, et par son assassinat mystérieux qui, pour certains auteurs amateurs de légendes, aurait résulté des représailles contre un initié trop bavard. 

– D’autres figures moins étudiées de l’Occitanie restent à également redécouvrir, comme Guillaume Rascalon qui, originaire de Millau, fut le médecin paracelsien de plusieurs comtes palatins et l’éditeur du traité De ratione conficiendi Lapidis philosophici de l’Italien Lorenzo Ventura (Bâle, 1571), et Robert de la Taulade (Robertus Tauladanus), qui collabora scientifiquement avec du Chesne. 

–  On se souvient aussi des débats autour des médicaments à base d’antimoine, dont l’écho se fait entendre jusque dans le Dom Juan (III, 1) de Molière évoquant ironiquement, dans la bouche de Sganarelle, les miracles opérés par le « vin émétique », doté de l’étonnante propriété d’abréger l’agonie des mourants. L’antimoine est souvent mis en avant à l’échelon du royaume par les médecins formés à l’école de Montpellier, et notamment Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII, ardent propagandiste d’une cause qui rencontre une vive opposition à la faculté de médecine de Paris, particulièrement en la personne de Guy Patin, figure de proue du libertinage érudit.  

Les ambivalences de l’héritage paracelsien : une question de secret ? 

Il s’ensuit qu’à travers ces divers personnages, les figures culturelles et littéraires des paracelsismes apparaissent variées et multiples ; il se lit pourtant une ligne de force fondamentale, celle d’une pensée simultanément frappée du sceau du secret et dotée d’une esthétique particulière, deux points qui constituent tout autant le gage de la révélation d’une vérité cachée pour les uns, qu’une marque d’imposture ou d’illusion pour les autres.   

–  D’abord, qu’il s’agisse de défendre une médecine paracelsienne, ou plus généralement de développer une vision du monde cohérente à partir d’idée issues de Paracelse ou de divers auteurs, l’exposé dogmatique des traités voisine souvent avec les belles-lettres, qu’il s’agisse de l’éloquence ou de la poésie. Plus généralement, l’on pourrait évoquer, entre épistémè et poïesis, la révélation d’une « structure poétique du monde » (F. Hallyn) cachée, fondée sur des éléments évocateurs pour l’imagination, comme la trinité du soufre, du mercure et du sel, le rôle de la lumière dans le cosmos, les signatures, l’existence d’êtres élémentaires côtoyant l’humanité en silence, etc. Autant d’éléments sérieux, mais propices à nourrir l’imagination d’une poésie scientifique, par exemple. 

–  La référence à l’héritage de Paracelse est tantôt mobilisée à l’appui d’une philosophie ou d’une médecine sérieuses, tantôt pris comme le masque d’une philosophie ou d’une médecine plaisantes et discréditées, dont la critique permet d’atteindre par ricochet une autre cible par un phénomène de double énonciation, ou de double destination. Dans sa dimension secrète, en particulier, par son lien privilégié avec l’alchimie, la philosophie paracelsienne serait soit la pierre de Rosette permettant de décrypter le grand tout, soit l’énième fable des extracteurs de quintessence.   

–  Du fait de ce rapport ambigu au secret, les paracelsismes sont tantôt mis au service des différentes sensibilités protestantes et du catholicisme postridentin en épousant les luttes religieuses de la première modernité, ou tantôt pris pour cible par les rationalistes qui souhaitent opérer une critique de la superstition, particulièrement dans le cadre de la critique du surnaturel diabolique en particulier. 

En somme, il conviendrait de considérer en contexte les concepts et idées divers dérivés de Paracelse comme relevant d’une pensée de transition dans l’histoire intellectuelle et littéraire, qui véhicule assez de nouveauté pour permettre une certaine émancipation intellectuelle, et assez d’étrangeté et de passéisme pour susciter un regard rêveur ou ironique vers le mystère et le secret.

Axes de l’appel à communication

Les communications, dans l’idéal issues de champs pluridisciplinaires (histoire des sciences, de la médecine, de la pharmacopée, de la philosophie, des lettres et des arts) pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des cinq axes suivants.  

1.       Une philosophie naturelle novatrice et multiforme, une pratique médicale

Les matériaux dérivés des courants paracelsiens divers apparaissent comme les ferments de philosophies alternatives à l’aristotélisme scolastique et/ou aux conceptions de Galilée, de Descartes. Ils permettent une émancipation des cadres de la science scolastique, suscitent chez certains auteurs une réflexion sur l’atomisme ou le matérialisme, mais peuvent également fournir des armes contre une vision purement mécaniste de la nature, en supposant des forces cachées, une connexion au monde invisible. De plus, cette philosophie se traduit concrètement en une pratique médicale et une pharmacopée dont il semble intéressant de comprendre la logique. Plus globalement, dans les débats, les poèmes scientifiques, les récits, des éléments paracelsiens ont intégré la poétique et la rhétorique, ce qui suppose que les idées paracelsiennes, du fait même de cette incarnation littéraire, peuvent également faire l’objet d’une interrogation esthétique.  

2.      Un outil de réforme religieuse ou de promotion du rationalisme ?  

Si l’on considère les attaques feutrées de Montfaucon contre le surnaturel diabolique et le fanatisme, les paracelsismes professés ou feints oscillent entre religion et incroyance. Celui de Pierre-Jean Fabre sert des fins apologétiques dans le cadre d’un humanisme dévot catholique ; toutefois l’héritage de Paracelse se trouve toutefois de plus en plus marginalisé en France à cause de l’accusation de libertinage spirituel et de naturalisme, consécutive à la crise des placards prétendument Rose-Croix (années 1620). Il nourrit tout de même selon Franck Greiner, dans le cas de Pierre-Jean Fabre, un véritable courant d’alchimie spirituelle interprétant en un sens religieux les opérations diverses de l’art chimique. Dans Gabalis, l’inspiration paracelsienne marque la volonté de faire évoluer les idées et les pratiques religieuses dans le sens d’une plus grande rationalité, inspirant finalement, à distance, le scepticisme plus prononcé encore d’un Bayle dans le Dictionnaire historique et critique, ou celui d’un Anatole France dans La Reine Pédauque reprenant le Comte de Gabalis. 

3.      Les paracelsismes comme terreau d’un univers merveilleux et fantastique

Enfin, se souvenant que le thème de la sylphide amoureuse, qui fascine le XVIIIe et le XIXe siècle français, est en germe dans les textes de Paracelse, on interrogera les paracelsismes comme le terreau d’une littérature du merveilleux et du fantastique, en posant les questions qu’abordent ces registres littéraires : notamment les « thèmes du tu » liés à l’altérité et du désir, voire à l’érotisme, et les thèmes du « je » en rapport avec l’illusion et de la réalité (d’après les catégories de Tzvetan Todorov), sans exclusive d’autres possibles. La grande postérité du Comte de Gabalis inclut par exemple au XVIIIe siècle des œuvres de Jacques Cazotte et Jean Galli de Bibiena, et au XIXe siècle celles d’Edward Bulwer-Lytton… Il semble intéressant de retracer la spécificité de cet univers fantastique paracelsien d’être élémentaires parfois à la lisière du démoniaque, face à d’autres sources du fantastique moderne, comme par exemple ceux issus des spéculations de la fin de l’Antiquité et de la Renaissance sur les daimons, des traditions populaires orales (vampires, loups-garous) ou de la démonologie (sorcières). Le lien lointain entre les discours paracelsiens et les croyances et pratiques de guérison populaires pourra également être abordé. 

4.      La légende paracelsienne, ou l’élaboration du mythe d’une philosophie secrète ? 

Comme l’indique D. Kahn, à partir du XVIIIe siècle, les efforts contraires de l’occultisme et du positivisme ont contribué à faire de l’alchimie et du paracelsisme le sujet d’une légende : de Diderot qui vit en Paracelse un révolutionnaire en philosophie, ancêtre des Lumières, aux auteurs du XIXe siècle qui mésinterprétèrent l’œuvre de Montfaucon de Villars comme celle d’un initié trop bavard, jugé et exécuté par un tribunal secret, de multiples légendes transformèrent des données historiques isolées ou fragiles en une fable, dont il serait intéressant de tracer les linéaments. 

5.      Cartographie des réseaux intellectuels européens autour de Toulouse

Même si la question mériterait, par son ampleur, une manifestation dédiée, il est évident qu’à la suite de nombreuses études précédentes, ce colloque entend poursuivre l’investigation de réseaux et de débats qui, autour du Languedoc et de l’Occitanie, s’étendent à l’ensemble du Royaume et particulièrement aux terres du sud de l’Europe, de la botte italienne à la péninsule ibérique. Le rôle des correspondances, des controverses, des discussions académiques et l’étude de la réception peuvent fournir de nouveaux enseignements à ce propos. 

Les propositions sont à envoyer à florent.libral@univ-tlse2.fr avant le 1er mars 2025. 

Bibliographie indicative

Hervé Baudry, Contribution à l’étude du paracelsisme en France au XVIe siècle, de la naissance du mouvement aux années de maturité : le ‘‘Demosterion’’ de Roch Le Baillif (1578), Paris, Champion, 2005.   

Allen G. Debus, The French Paracelsians, the chemical challenge to medical and scientific tradition in early modern France, Cambridge, UP, 1991.  

Michel Delon, Sylphes et sylphides [anthologie comportant des textes de Montfaucon de Villars, Crébillon, Marmontel, Nougaret, Sade], Desjonquières, 1999.  

Pierre-Jean Fabre, Alchymista christianus/L’Alchimiste chrétien, éd. de Frank Greiner, Paris-Milan, SEHA-Archè, 2001. 

Frank Greiner, « Pierre-Jean Fabre », [in] Dictionnaire des réseaux culturels toulousains en Europe entre 1480 et 1780, Bibliotheca Tholosana [URL : https://www.bibliotheca-tholosana.fr/inside#!articleDictionnaire/4]

_____, Les métamorphoses d’Hermès : tradition alchimique et esthétique littéraire dans la France de l’âge baroque (1583-1646), Paris, Cl. Garnier, 2018. 

Bernard Joly, La Rationalité de l’alchimie au XVIIe siècle, Paris, Vrin, 1992. 

Didier Kahn, Alchimie et paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), Genève, Droz, 2007. 

_____, L’alchimie à livres ouverts : en quête des secrets de la matière. Livres et manuscrits du XVIe au XXe s., Paris, Hermann, 2017. 

Anonyme [Henri de Monfaucon de Villars], Le Comte de Gabalis [1670] éd. D. Kahn, Paris, Les Belles Lettres, 2018, « Bibliothèque secrète ». Voir aussi l’éd. de Roger Laufer, Paris, Nizet, 1963.  

Alain Mothu, « Gabalis équivoque », Les dossiers du GRIHL, h. s. n°3 (2022), Irréligion, libertinage, athéisme [https://journals.openedition.org/dossiersgrihl/3703].  

Tzvetan Todorov, Introduction à la littérature fantastique, Paris, Seuil, 1976. 

Articles Similaires
Entre littérature, philosophie, théories psychanalytiques et anthropologie culturelle : Jean-Marie Kouakou, l’universel (Abidjan, Côte-d’Ivoire)

Date de tombée (deadline) : 28 Février 2025 À : Université Félix Houphouët-Boigny Du 2 au 4 juillet 2025 L’une Lire plus

Les génocides dans le regard des artistes (Université d’été ARES 2025, Marseille)

Deadline : 30 Mars 2025 À : Marseille (Source : Guy Palmaccio) APPEL À CANDIDATURE UNIVERSITÉ  D’ÉTÉ  ARES 2025  Les Lire plus

Prix Ibn Khaldoun – Léopold Sédar Senghor : l’OIF et l’ALECSO lancent la 18e édition

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), en vue de Lire plus

L’écrivain et l’artiste face à la guerre / The Writer and Artist Facing War (revue Complexus)

Date de tombée (deadline) : 30 Mars 2025 À : Fès (Maroc)   Publié le 29 Mai 2024 par Marc Lire plus

Discours contre-hégémoniques dans l’océan Indien et en Afrique : Penser et écrire un monde en commun ? (La Réunion)

Date de tombée (deadline) : 14 Mars 2025 À : Université de La Réunion, Saint-Denis Appel à communications Discours contre-hégémoniques Lire plus

La voix des mots. Fenêtres de l’évolution au sein des communautés francophones (Colloque CEFCO 2024, Vancouver)

Date de tombée (deadline) : 15 Février 2025 À : Vancouver, Colombie-Britannique « Je crois au pouvoir et à la Lire plus

Appel À contribution Ziglôbitha, Revue des Arts, Linguistique, Littérature & Civilisations, Université Peleforo Gon Coulibaly, Korhogo (Côte d’Ivoire), Mars 2025

Deadline : 05 Mars 2025 À : Korhogo Publié le 07 Janvier 2024 (Source : https://www.ziglobitha.org ) Appel À contribution Lire plus

Conférence annuelle de l’Association du théâtre africain (AfTA), 10-12 juillet 2024

Deadline : 28 Février 2025 À : Stuttgart, Allemagne Publié par Faculté des lettres - Université de Lausanne (Source : Lire plus

La médiation : formes, discours et enjeux (Le Caire)

Date de tombée (deadline) : 15 Février 2025 À : Université du Caire, Égypte Appel à communications Colloque international La Lire plus

La littérature et les arts à l’ère des réseaux sociaux (Kairouan, Tunisie)

Deadline : 25 Février 2025 À : Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Département de Français, Kairouan, Tunisie Source : Lire plus

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Share via
Copy link