ON NE BADINE PAS AVEC LA POLITIQUE est écrit par Francine GOMEZ. Il s’agit d’un ouvrage qui traite essentiellement de faits politiques. Il est publié aux Éditions : Jean Claude LATTÈS.
Pour Francine GOMEZ, la politique, c’est l’art d’empêcher les gens de s’occuper de ce qui les regarde. Une formule qui reste hélas vraie. Mais pour elle, la politique est aussi un jeu. C’est vraiment si drôle et si amusant de traîter des destinées de la femme et de l’homme dans son pays. Et même dans sa ville, comme des figures d’une partie de poker.
Elle est frappée et elle le décrit dans cet ouvrage. Elle demande que l’on ne soit pas choqué par ce qu’il y a d’indécent et de disproportionné. Disproportion entre ce qui est distraction de l’homme et ce qui est sa raison d’exister.
Peut-on réellement considérer comme sérieux ceux qui s’amusent des conditions de vie de leurs concitoyens ? Ceux qui traitent de la vie économique sociale comme une partie de MONOPOLY ?
Et elle de s’interroger : que signifient encore les mots devoirs et honneur pour les jeunes générations ? Rien ou plus grand chose. Car, nous vivons désormais chacun pour soi et tous les coups sont permis.
Dans le cas de cette commune du Cameroun Nitoukou, rares sont ceux qui peuvent encore parler de fidélité à une idée ou à un homme. La seule fidélité qu’on connaît encore à Nitoukou, c’est la fidélité au manger et au boire d’aujourd’hui. Quant à la fidélité à une idée, l’expérience à Nitoukou a montré qu’on ne fait pas la politique des idées.
Pour cela, pour le CRADHON*, il faut à Nitoukou un MESSIE.
Existe-t-il l’homme désintéressé à Nitoukou ayant pour vocation le bien public ? Capable de recevoir des coups mais aussi capable d’en donner ? Et surtout un homme porteur d’un projet ambitieux et réaliste, ayant la force de conviction nécessaire pour être cru et être suivi ?
Cet homme-là, à Nitoukou, on le connaît, c’est à vous de dévoiler son nom.
EBAGNE BEKEMEN SÉVERIN
*Coordonnateur du Cercle de Réflexion et d’Action pour le Développement Holistique de Nitoukou, CRADHON, Hikwe hi tusinit.