Avant tout entame, il convient de noter que La hargne des paradoxalités de Stélane Daniel MBALA ELA est cet ouvrage qui tient à cœur l’auteur. Il a donc investi une grande énergie à sa rédaction parce que l’ayant écrit avec toutes les émotions possibles que peuvent dégager tous les poèmes.
La hargne des paradoxalités une oeuvre qui souligne les vices auxquels l’humain est en proie
La hargne des paradoxalités est un titre qu’a choisi l’auteur pas hasardeusement mais au vu de ce qu’il voulait émettre comme idée générale et tous les poèmes concourent à la démonstration et au renforcement de celle-ci. Ayant pris tristement connaissance de la réalité du monde actuel dont il vit quotidiennement, l’auteur s’attèle ici à parler d’un monde qui choisit volontairement de centraliser le mal, le péché et dont les conséquences dudit mal ne restent point indifférentes.
A la vérité, La hargne des paradoxalités, à clairement parler, est un ouvrage qui démontre que le monde humain a mis à tout niveau au centre la volonté luciférienne et c’est pourquoi l’homme rencontre beaucoup de difficultés. Il a perdu le sens de son essence et ne cerne plus son existence. L’homme aujourd’hui vit le mal mal et vit aussi le bien mal. Il a centralisé les coulpes de tel enseigne qu’il a perdu tout rythme de vie : il est le « ego » de l’égocentrisme, l’égoïsme par conséquent il n’a plus de culture.
Il se veut anthropothéiste, anthropodicée, ingrat, orgueilleux, hypocrite, tueur de lui-même, des autres et des autres espèces… Il se réclame tout permis et absolu dans un monde dont il se croit créateur et pour lui le Créateur véritable n’est rien d’autre que créature de lui, par lui et à son image : Dieu est anthropomorphe.
Cette suprématie humaine dans un monde humain fait en sorte que l’homme aujourd’hui est un homme qui voit son bonheur se réaliser uniquement à travers le ASFAT (argent, sexe, fête, alcool et stupéfiant). Il est en manque de vertus et prêt à tout pour satisfaire ses désirs, plaisirs, volontés et voluptés.
Et la nature étant une nature de justice ne le laisse pas faire. Cette dernière inculque à l’homme des conséquences dures : espérance de vie réduite, les maladies (Sida, coronavirus, ébola, les IST, les MST…) et bien d’autres.
En conclusion, cette œuvre, qui a été écrite les larmes aux yeux, solutionne l’équation suivante : l’homme accouche le mal et en est le seul à le porter ; mieux encore l’homme engendre le mal et, sans toutefois l’assumer, subit les conséquences gravissimes et négatives qui en découlent.
Un recueil de poèmes inscrit dans la charte et les normes de la théorie Androiditiste
Il faut noter comme l’auteur l’a si bien mentionné dans sa note d’auteur que « Ce recueil s’inscrit dans la charte et les normes de la théorie androiditiste. L’inspiration, de fond en forme, relève de ce qu’on peut appeler le libertisme androïditiste poétique qui est une des théories propres ou accouchées par le courant androiditiste.
Par ailleurs les poèmes à longs vers, à refrain répété placé non seulement entre et en milieux des verts mais aussi en milieux de lignes, le tout (vers+refrain) en une strophe et qui apparaît en avalanche dans l’ouvrage (‘’Quittez les complexes’’, ‘’La vie n’est qu’une journée’’, ‘’Arrêtez cette mentalité’’, ‘’Penses-y’’…) relève d’un style poétique androiditiste qu’on peut nommer le ‘’un vert-un refrain-à la ligne’’.
L’androiditisme est un néologisme qui a été forgé, à partir du radical ‘’Android’’, pour désigner un courant postmoderniste et qui se situe dans ‘’l’évolution étape 3 de la littérature’’ et ‘’l’évolution étape 1 du postmodernisme’’. »
Belle analyse tout comme l’œuvre 😉
Ping :Annonce – Auteur écrivain Stelane Daniel MBALA ELA