Biographie OROU LOGOUMA Cosme
Biographie OROU LOGOUMA Cosme

Biographie OROU LOGOUMA Cosme

OROU LOGOUMA Cosme est né en 1986 à Kalalé. De nationalité béninoise et d’ethnie « Boo », il est un ancien assistant du Ministère de l’Intérieur, un enseignant et un entrepreneur agricole.

Parcours et expériences professionnelles

En 2003, OROU LOGOUMA Cosme obtient son BEPC (Brevet d’Etude du Premier Cycle) et en 2008, un BAC littéraire (Série A1 ) . L’Université d’Abomey-Calavi du Bénin est l’Établissement où il continue ses études pour obtenir en 2012 une Licence en Lettres Modernes. En 2021, il décroche un Master en Administration Générale et Territoriale à l’ESAE – Bénin.

De 2010 à 2021 , il occupe plusieurs fonctions : président des étudiants de la Commune de Kalalé (2011-2012), Animateur d’Établissement au Collège Privé Académia (2014-2018), membre du comité de lecture des Éditions Drague Verbe (2010-2014), enseignant de français dans les collèges de Parakou ( CP Académia , Lycée Mathieu Bouké, CP Socrate , CEG Zongo … de 2011 à 2018), Assistant du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique de 2018-2021, etc.

Ces fonctions lui permettent d’acquérir une multitude de capacités et d’aptitudes. Il aura, notamment, appris à travailler avec plusieurs groupes sociopolitiques, apprécier les travaux littéraires, donner des cours d’écriture sur les grands genres littéraires ( Essai , Roman , Théâtre, Nouvelle ), travailler avec des partis politiques et gérer des conflits frontaliers.

 Bref aperçu de ses œuvres

Avant la publication de ses deux dernières œuvres littéraires, OROU LOGOUMA Cosme eut la chance de participer à la publication de trois œuvres collectives suites à des concours littéraires. Il s’agit de deux pièces de théâtre “Au prix de l’amour” et “Otages” distinguées respectivement par le prix L’Arène des plumes et Plumes dorées et  ‘’Je ne serai pas à tes noces’’, une nouvelle distinguée par le concours national d’écriture Plumes Dorées.  Actuellement, il a publié deux ouvrages purement littéraires : ‘’Une femme à deux maris suivi de Otages’’ (Un recueil de deux pièces de théâtre) et Kiana ou Le couteau de la femme (Un recueil de six nouvelles) qui nous plongent dans les réalités africaines, précisément celle du Nord Bénin.

Le gout de la littérature orale lui viendra des présentations théâtrales sur les paroisses, au séminaire Notre-Dame de Fatima, avec son professeur Mgr Aristide GONSALLO, mais aussi de l’Université avec les professeurs du Département des Lettres Modernes. Même s’il trouve que « les critiques littéraires de ses enseignants ont freiné son désir d’écrire, à voir  leur manière de disséquer les  œuvres littéraires », OROU LOGOUMA Cosme aura trouvé à chaque fois le moyen de continuer sa passion.

L’écriture et la profession

Pour OROU LOGOUMA Cosme: « Une nomination c’est comme un géant au pied d’argile dans la main du bon vouloir de celui qui a fait votre promotion. Un bon matin, sans votre avis, il peut décider de mettre fin à votre nomination soit parce que son objectif est atteint ou parce que vous ne serez plus à la hauteur des nouveaux défis politiques. Conscient de cette réalité, j’avais un pied dans mon projet de ferme pour que la chute ne soit pas trop brutale, et surtout en faire une résidence d’écriture et de conservation de la littérature orale des chasseurs Boo. Cette littérature qui est actuellement menacée par des religions révélées et aussi par l’absence des forêts pour la pratique de la chasse. Ecrire quand j’étais au ministère n’était pas facile, car j’avais profité de ma présence à Cotonou pour m’inscrire à l’ESAE pour faire mon master avec une bourse que mon patron octroyait aux meilleurs étudiants de sa commune. Avec les études, le rôle d’assistant et la politique, la pression était très forte… »

Ses impressions sur la littérature béninoise et quelques conseils prodigués à ceux qui ne lisent pas .

«La littérature écrite d’expression française a de l’avenir au Bénin parce que les jeunes s’intéressent beaucoup à l’écriture malgré l’absence de motivation. En effet, après l’impression des livres, il n’y a pas de cadre pour mieux vendre ses œuvres et il n’y a pas d’accompagnement de fonds d’aide à l’écriture. Quand on parle de l’artiste au Bénin ou de la culture on ne voit que les chanteurs.

La littérature, ce n’est que la vie passionnément dilatée et il faut beaucoup lire pour s’adapter ou accepter certaines situations de la vie réelle. Lisez, lisez toujours et vous ne le regretterez pas un jour, car le livre est un ami calme qui vous accompagne sans perturbation. La littérature vous arrache parfois de la main cruelle du quotidien pour vous offrir des lueurs d’espoir à travers des mots qui absorbent vos vrais maux. Les œuvres littéraires nous offrent l’opportunité de découvrir que nos concepts si originaux ne l’étaient pas  tant que ça et qu’on a encore du chemin à faire.»

Il faut noter qu’il y a un roman en gestation ayant pour titre provisoire  » Pas d’espoir » : un roman qui relate l’histoire d’un diplomate qui a perdu toute sa famille en une journée et se retrouvera dans un village où séjournait un jeune étudiant vacancier.

      ALANTANNOU A. I. Magarette

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