Ce lundi 12 mai, les résultats du Grand Prix de l’Imaginaire ont été dévoilés, récompensant les meilleures œuvres publiées en 2024 dans les littératures de l’imaginaire. La remise des prix aura lieu le 17 mai à Montpellier, lors de La Comédie du Livre.

Olivier Paquet couronné pour L’Ost céleste
Dans la catégorie Roman francophone, Olivier Paquet s’impose avec L’Ost céleste (L’Atalante), une fresque politique mêlant manœuvres de pouvoir, dilemmes intimes et échanges épistolaires secrets entre deux figures de l’élite. L’auteur, déjà plusieurs fois primé, confirme son ancrage dans une science-fiction européenne exigeante, traversée par des accents tragiques.
Une odyssée galactique signée Reynolds
Côté roman étranger, La Maison des soleils (Le Bélial’), chef-d’œuvre du Gallois Alastair Reynolds, fascine par son ambition cosmique. Portée par une lignée de clones voyageurs, l’intrigue interroge la mémoire, le temps et l’héritage, dans une veine de hard science-fiction saluée par la critique.
Autres distinctions notables :
– Les Essaims de Chloé Chevalier (Robert Laffont) pour la nouvelle francophone.
– Mieux vivre grâce aux algorithmes de Naomi Kritzer, lauréat en nouvelle étrangère.
– De délicieux enfants de Flore Vesco (L’École des loisirs) remporte le prix jeunesse. Aucun titre n’a été distingué cette année dans la catégorie jeunesse étrangère.
Parmi les autres récompenses :
– Prix spécial à Au Diable Vauvert pour la publication de la trilogie Xenogenesis d’Octavia E. Butler.
– Meilleur essai : Scientifiction, de Roland Lehoucq.
– Prix de la traduction : Mikaël Cabon pour Nghi Vo.
– Prix de graphisme : Kévin Deneufchatel.
Le jury, présidé par Joëlle Wintrebert, salue la richesse d’une année éditoriale marquée par la diversité des styles et des horizons, tout en déplorant un manque d’implication de certains éditeurs dans la catégorie jeunesse étrangère.