J’ai eu le privilège de participer à la troisième édition du Festival International du Livre et des Arts Assimilés du Bénin (FILAB), qui s’est tenue du 9 au 11 octobre 2025 à l’Université d’Abomey-Calavi autour du thème « L’industrie culturelle à l’ère du numérique ». Cet événement majeur a rassemblé quinze pays, confirmant son ancrage dans le paysage littéraire africain.

Mes impressions sont bonnes. Le FILAB va en se bonifiant dans son organisation et dans la variété des délégations présentes. Je félicite les organisateurs pour ce bon qualitatif qui traduit un véritable engagement au service du livre et des arts.
À l’ère du numérique, la diffusion et la distribution, longtemps considérées comme les maillons faibles de l’industrie africaine du livre, ont aujourd’hui l’opportunité de recevoir un coup d’accélérateur. Il faut simplement veiller à ce que le contenu des écrits ne soit pas dévoré ni édulcoré par un usage insidieux de l’intelligence artificielle.
Le grand moment de ce festival reste pour moi la deuxième journée, marquée par un webinaire qui a mobilisé à la fois des collégiens béninois et européens. Ce fut un brassage culturel remarquable, rendu possible par la technologie, et porteur d’un message fort sur la rencontre entre les cultures par le livre.
Le choix du site n’a peut-être pas été le plus heureux, même s’il offrait de belles perspectives d’affluence. Les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi ont, à mon sens, brillé par leur absence lors de cette activité pourtant au cœur de leur institution académique.
Félicitations et persévérance à l’équipe d’organisation. Le Festival International du Livre et des Arts Assimilés du Bénin est en bonne voie pour se positionner comme un événement littéraire incontournable sur la scène béninoise et africaine.
Fidèle Goulyzia
Grand Prix Bernard Dadié de la littérature 2025 – Auteur de « Malo Woussou »
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