LES CONSTITUTIONS DE LA FRANCE de Maurice DUVERGER est un ouvrage publié à la Presse Universitaire de France (PUF). Ce livre de 128 pages a été classé dans la collection : Que sais-je ?. Il est officiellement pour la première fois en 1944 mais réédité de nombreuses fois dont une version en 1983 et en 2004.
Envie d’en savoir davantage sur les constitutions ?
S’appliquant à une notion, le mot de constitution désigne l’ensemble de ses institutions politiques. Selon qu’elles tirent leur origine de la tradition ou d’un texte, on parle de constitutions coutumière ou de constitution écrite. Celle-ci se qualifie elle-même de « souple », si elle est établie par le législateur ordinaire. Ce dernier peut alors la modifier comme n’importe quelle autre loi.
On m’appelle au contraire « rigide » lorsqu’elle est l’œuvre d’organe spécial, dit constituant. En ce cas, une simple loi ne suffit point à la retoucher. Il faut l’intervention des formalités particulières, plus ou moins complexes.
La supériorité de la constitution sur la loi peut alors être assurée par l’intervention d’organes de contrôle. Dans les États-Unis d’Amérique (USA) c’est la Cour Suprême qui a ce pouvoir. Dans d’autres grands pays du monde, ce sont les tribunaux constitutionnels qui ont cette mission. C’est le cas de la République fédérale d’Allemagne, d’Italie, du Portugal et d’Espagne.
En France spécialement, c’est le Conseil Constitutionnel de la Cinquième République qui assure la supériorité de la constitution sur la loi. C’est ce caractère un peu spécial de l’organisation judiciaire de l’hexagone qui fait pencher Maurice DUVERGER sur le sujet.
Qu’est-ce qui est concrètement décrit dans cet opuscule ?
Est décrit dans cet opuscule, l’ensemble des constitutions de la France depuis qu’elle s’est formée en État. En somme, au constat, les républiques parlementaires restaurent ensuite l’unité nationale. Elles le font, grâce à un jeu centriste qui entraîne une succession de ministères faibles et instables.
La république semi-présidentielle que nous connaissons depuis 1958 a permis à la nation de retrouver des gouvernements puissants et durables. Cela dans le cadre d’une constitution généralement acceptée. Celle-ci donne par ailleurs aux citoyens la possibilité de choisir directement les responsables suprêmes de la politique.
EBAGNE BEKEMEN SÉVERIN
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